Pour ceux qui aiment les trous d'air et les moribonds, je suis d'accord, il y a là grande matière à réflexion sinon il faut bien avouer que le reste risque de s'y morfondre comme un rat mort puis ensuite de piquer du nez. Entre la carlingue et le cockpit qu'on pénètre dés le premier chapitre avec angoisse, ça commence à peu près normalement sauf que Crichton choisit de suite d'impacter le scénario catastrophe, en osant bien sûr l'ordinateur de bord déréglé + le pilote absent + les stewards débordés + l'altimètre soudainement rase-motte + l'arme du gangster Al Capone visible parmi les passagers + etc... une vraie erreur à mon avis.

Cela dit on peut le comprendre, c'est plus facile et ça pose des questions sur ces compagnies d'aviations qui courent désormais pour faire du chiffre à court terme, mais vu que l'intrigue détestable s'y comporte tout le long comme un gros gosse de riche boursouflé d'ego on voit pas trop pourquoi on se regarderait le nombril également ! Parfois ces effets marchent dans d'autres oeuvres, parfois moins, ou alors pas du tout. Et surtout s'il manque des pièces dans le moteur. D'autre part le lecteur pourrait avoir du mal à saisir pourquoi le ciel n'aurait pas le droit d'être turbulent lui aussi.

Un nul navet -et je ne parle même pas des vols.

Antihuman - Paris - 41 ans - 24 novembre 2012

Il est vrai que ce livre plaira plus aux passionnés d'aviation qu'aux autres mais voilà un roman très original qui est à la fois une enquête sans meurtrier qui arrive à être plaisante et prenante de bout en bout tout en étant extrêmement instructive sur l'aviation et dénonçant par ailleurs de façon intelligente les travers de la télévision.

Un des meilleurs de Crichton à mon avis.

Olivier-charly - Lyon - 56 ans - 5 août 2011

Trop long, inintéressant, ce livre est vraiment le moins bon de l'auteur.

Bookivore - MENUCOURT - 42 ans - 29 mars 2008

Crichton est un romancier mais aussi un épatant documentaliste.
Dans les meilleurs de ses romans, Crichton sait utiliser ces deux fonctions à la perfection (Jurassic Park, Sphere...) et c'est ce mélange qui fait sa particularité et surtout son succès.
Mais quelquefois ce mélange est déséquilibré.

En l’occurrence, "La variété Andromede" et "Etat d'urgence" ressemblent à des documentaires lourds et ennuyeux.

Michael Crichton avait envie de parler des avions, il l'a fait, et de façon très instructive.
Mais l'intrigue du roman laisse à désirer.
Et la révélation finale concernant la cause principale de l'incident de l'avion est décevante.

Toujours est-il que l'on apprend beaucoup sur l'industrie aérienne mais aussi sur les intérêts de la presse et sur son pouvoir.

On ressent tout de même l'envergure du talent de crichton à raconter une histoire très réaliste et très sérieuse dans son écriture.

Je préfère de loin quand Crichton nous emmène dans sa science-fiction.

Yanice - - 39 ans - 16 juillet 2006

Un bon livre ! une bonne histoire d'enquête, réaliste et avec pleins d'infos concernant les avions...
Par contre, ne cherchez pas d'action, c'est assez calme... ça change un peu par rapport à ses autres livres, et on peut voir qu'il se débrouille très bien ! C'est dingue la tonne de renseignements que Crichton doit lire pour nous fournir des bouquins comme ça !

Coyote - Dreux - 45 ans - 1 février 2005

Très bon livre de Crichton! Cependant, tous les termes techniques quoique essentiels à ce récit me lassaient par moment.

Très réaliste, on espère seulement que ça ne nous arrivera pas.

Diane49 - St-Eustache - 70 ans - 27 janvier 2005