La faiseuse d'anges
de Camilla Läckberg

critiqué par Cristina21, le 13 décembre 2014
( - 50 ans)


La note:  étoiles
Une nouvelle enquête d'Erika Falks à dévorer ! Du grand Camilla Läckberg
Pâques 1974. Sur l’île de Valö, aux abords de Fjällbacka, une famille disparaît sans laisser de traces. La table du dîner est soigneusement dressée, mais tous se sont volatilisés, à l’exception de la fillette d’un an et demi, Ebba. Sont-ils victimes d'un crime ou sont-ils tous partis de leur plein gré ? L'’énigme ne sera jamais résolue. Des années plus tard, Ebba revient sur l'’île et s'’installe dans la maison familiale avec son mari. Les vieux secrets de la propriété ne vont pas tarder à resurgir…
Le dernier opus de Camilla Lackberg, le 8ème, est une fois encore un roman policier qui se dévore. La construction est toujours la même : on suit en alternance une enquête policière actuelle et une histoire très ancienne et les deux se rejoignent toujours à la fin.

Je lis depuis ses débuts les aventures d'Erika (déjà 7 tomes + cyanure qui est un peu à part) et cette dernière histoire est tout aussi étourdissante que les autres.
On retrouve avec plaisir Erika, sa famille et ses proches, mêlée à une nouvelle intrigue, pleine de suspense et de secrets. Et comme d'habitude, il n'y a que dans les dernières pages que tous les indices s'emboîtent, que l'on comprend pourquoi le passé agit sur le présent.
Camilla a une imagination incroyable... Bonne lecture !!
Erica met encore son nez partout 8 étoiles

Encore un récit bien poisseux de la part de miss Läckberg. Il y a vraiment un décalage entre cette bourgade qui a l'air sympathique et les faits horribles qu'elle relate dans les romans.

Là, encore, depuis La Princesse des glaces en fait, la recette est la même. De vieilles histoires de famille nauséabondes profondément enfouies, des allers-retours incessants entre passé et présent, de la rancœur. Plus que ça encore : le sentiment que tous les personnages croisés par Erica et Patrick ont raté leur vie. Tous sont minés par des décès qui les ont complétement anéantis. Ou par un manque d'amour dans leur enfance. Or, c'est l'amour d'un père et d'une mère qui doit donner les bases pour affronter la vie. Quand on voit comment certains enfants ont été élevés dans La faiseuse d'anges... Ça me donne presque envie de vomir.

Tous ces flashback, ces personnages secondaires (juste pour donner un échantillon : Dagmar, Laura, Inez, Ebba, Josef, Johan, Sebastian, Percy, Leon, Rune), ça donne le tournis. On peut vite s'y perdre.

Incertitudes - - 39 ans - 13 février 2022


Brouillon et banal 3 étoiles

La littérature scandinave est d’une grande richesse à la fois par l’imagination de ses auteurs et le style souvent plaisant et d’une grande lisibilité.

« La faiseuse d’anges » est un contre-exemple de cette appréciation générale.

L’auteur semble avoir collé de manière anarchique un ensemble d’épisodes d’une histoire policière en sautant d’une époque à l’autre et en évoquant des personnages qu’on ne situe pas toujours dans le contexte.

En deux mots, un récit assez indigeste, certes écrit dans un bon style, mais que l'auteur tente de rendre compliqué par plaisir.

Pacmann - Tamise - 59 ans - 31 janvier 2016


Sympathique... 6 étoiles

J'ai trouvé ce livre plaisant mais sans plus.

L'enquête n'est guère originale et l'on devine assez tôt ce qu'il s'est plus ou moins passé.

Par contre, l'évolution de certains personnages principaux et secondaires est très prenante. Par exemple, Gosta (les révélations sur son passé expliquent l'homme qu'il est aujourd'hui) et la sœur d'Erika qui gagne en personnalité.

Maintenant, il me manque une intrigue digne de ce nom comme celles relatées dans La princesse des glaces ou L'Enfant allemand.

Marsup - - 48 ans - 16 juin 2015