Murmurer à l'oreille des femmes
de Douglas Kennedy

critiqué par Cristina21, le 7 décembre 2014
( - 50 ans)


La note:  étoiles
Décevant pour un livre de Douglas Kennedy
Quel beau titre. Malheureusement, il n'a rien à voir avec son contenu... L'auteur aurait du l'appeler Murmurer à l'oreille des hommes. Pourtant, les commentaires sur d'autres sites étaient mitigés : soit "superbe livre", soit "j'ai été déçu", mais j'ai tout de même voulu le lire et voici ce que j'en ai pensé.
12 nouvelles, très courtes, qui pour moi n'ont pas la beauté et l'intérêt de ses autres romans que j'ai appréciés. Un livre que je trouve cher vu que c'est écrit en gros et donc qu'il se lit très très vite.
En résumé, l'auteur nous livre une succession d'histoires de couples en perdition et malheureux, tous issus de milieux aisés, juridique ou de la finance, des hommes qui se plaignent toujours de leur femme (toutes mauvaises...), les trompent ou les quittent pour une autre ou pour vivre libres sans contraintes, sans femme ni enfants. Comme il leur est facile de "tout plaquer" ou de changer de vie puisqu'ils en ont les moyens financiers ! La seule histoire que j'ai retenue et appréciée est la dernière qui a un sens humain et où le héros est une héroïne qui va se servir de son argent pour faire une formidable action plutôt que d'en profiter elle-même.
En ce qui me concerne, ce livre m'a vraiment déçue...
Pas mal du tout ! 8 étoiles

Voici quatorze nouvelles condensées en moins de deux cent cinquante pages. J'apprécie peu ce style littéraire mais pour Douglas que ne ferait-on pas ?
La critique a été assez sévère avec cette publication mais pour ma part j'ai apprécié ces courtes histoires. Chacune d'elle aurait pu servir de canevas à un roman complet ce qui aurait pu faire 14 livres en plus à se mettre sous la dent car, à quoi bon je cacher, je suis grand fan de l'auteur.
En résumé : pas mal du tout.

Monocle - tournai - 64 ans - 5 juin 2019


Dernières nouvelles de Douglas Kennedy 6 étoiles

Douze nouvelles de Douglas Kennedy rassemblées par la maison d'édition « à vue d’œil » (grosses lettres).

Toutes, à l'exception de « He'll do » inédite en France, ont été des commandes : de la BBC, Aéroports de Paris magazine (2011), Long Cours (2012), Belfond (2005), Femme actuelle (2009), Vogue France (2012), Focus (supplément du Vif) (2013), Vogue homme (2006), Hôtel de Crillon magazine (2006), Parmigiani, Elle (2007).

Avec la commande, on peut se demander ce que cela va donner. Je suis persuadé que la contrainte stimule l'imagination ; mais également peut – par exemple – rendre l'auteur en manque d'argent et obligé de rendre sa copie, bâclée, parce que pris par le temps.

A voir le nom des commanditaires, on se doute bien que les protagonistes ne seront ni des SDF, ni des prolos. Cela n'empêche pas Douglas Kennedy de poser des questions existentielles par le biais de ses personnages, toujours à partir des relations avec des femmes, comme le titre l'indique. Il passe en revue plusieurs situations que tout le monde peut rencontrer, ou d'autres beaucoup plus alambiquées.

Extrait :

« ...Pourquoi sommes-nous si malheureux quand l'incertitude nous assaille ? Est-ce parce qu'elle nous guette en permanence, justement, parce qu'elle est partout ? Et pourquoi avais-je réussi à trouver enfin un certain degré de sérénité alors que ma vie jusque-là avait été parsemée d'échecs et de déceptions ? Est-ce que tout se réduit à la façon dont nous l'interprétons, à la version que nous voulons lui donner ? Ou bien avais-je été immergé en moi-même trop longtemps ? Peut-on prétendre connaître quelqu'un d'autre lorsqu'on reste aussi inatteignable pour soi-même ? ... »

Henri Cachia - LILLE - 62 ans - 21 mars 2017