Le maitre de trois vies
de Sintair, Stanislas-André Steeman

critiqué par Catinus, le 6 décembre 2014
(Liège - 73 ans)


La note:  étoiles
La peste à Liège ... Oufti !
Si les choses tournent mal, toute la ville de Liège pourrait bien être atteinte par la peste !
Rassurez-vous, il ne s’agit qu’une fiction imaginée, fin des années ’20, par Stanislas-André Steeman et son complice Sintair. Le père du « Quai des Orfèvres » et de « L’assassin habite au 21 » est natif de Liège mais a vécu essentiellement à Bruxelles. Ce roman « Le maître de trois vies « est le seul qui se déroule entièrement à Liège : à Cointe, aux Guillemins, Vinâve-d’île, rue Cathédrale, la passerelle.
Marcelle Bertin, une jeune fille très belle et de bonne famille, est enlevée par le fourbe savant fou, Tourbe, qui veut « la faire sienne ». Valère, le frère de Marcelle, et son ami Richard volent au secours de la pauvre infortunée …

Un joli suspense, beaucoup de coups de feu, des bagarres minutieusement décrites, des rebondissements en veux-tu-en voilà, et une écriture déjà bien maîtrisée - l’auteur a trente ans - ponctuée d’un humour pointu et noir façon … « S.A. Steeman ».


Extraits :

- « Souvent femme varie, bien fol est qui s’y fie »

- La jeune génération réserve bien des surprises aux hommes qui font de l’équitation sur les deux siècles et, souvent elle les désarçonne.