Les Cantiques de Mercure
de Fabrice Colin

critiqué par Belial, le 29 septembre 2014
(Anvers - 45 ans)


La note:  étoiles
Un délicieux cauchemar
Les Cantiques de Mercure est le deuxième roman de Fabrice Colin. Il forme un diptyque très intéressant avec Neuvième Cercle, le premier opus de l’auteur. L’histoire se déroule sur plusieurs siècles et débute à la Renaissance, quand une épidémie de peste décime la ville de Venise. De nombreux personnages emblématiques de la ville s’unissent pour tenter de la sauver et de repousser le mal qui la ronge. Les Dieux oubliés et les artistes s’allient pour combattre le Mal.

Voici un roman assez jouissif, tout en manœuvres obscures et en intrigues courant sur des siècles. S’il aborde de nombreuses thématiques (la divinité, l’immortalité, la transfiguration par l’Art) et est bourré de références littéraires et artistiques (une des marques de fabrique de Colin), c’est avant tout un délicieux conte gothique, efficace et doté d’une certaine profondeur. Il est très bien servi par un style chatoyant et lyrique qui sont un de ses principaux attraits. Maléfiquement recommandé.