L'aube du dernier jour
de Frédérick Tristan

critiqué par Sundernono, le 26 septembre 2014
(Nice - 40 ans)


La note:  étoiles
L'histoire d'une secte
Los Angeles, 1993-1994. Selon le modèle d'un scénario machiavélique digne de Hollywood, le milliardaire John Stanley Burlington fonde une secte qui proclame la fin du monde. Un Hispano-Américain, Fernando Diaz, en devient le Messie. Au sein de la cité, partagée entre le clinquant de la fortune et les séismes ou les émeutes, se livre une lutte à mort entre un mythomane pervers et les créatures issues de sa folie. Burlington est-il le diable qui tire les ficelles d'un jeu où les journaux, la télévision, le cinéma manipulent un public éperdument en quête de croyances ? Diaz, par un lent retournement, va se dresser contre le monstre, rejetant la facticité de son rôle pour incarner le Christ parmi les Indiens et les métis d'El Pueblo.

Voici une quatrième de couverture qui ne mérite aucune modification. Ainsi à travers un narrateur spectateur, William Callister, l’auteur nous narre l’histoire d’une secte créée de toute pièce par un milliardaire mégalomane, Burlington, surnommé «Big Bur » par son entourage. Une histoire proche de celle de la secte du temple solaire.
L’approche des personnages et notamment des liens qui les unissent est assez intéressante. Ce petit roman se lit agréablement, cependant j’ai trouvé qu’il manquait de matière. J’ai trouvé que Frederick Tristan allait un peu vite en besogne. Surtout dans la conclusion du récit. Parfois les ficelles m’ont semblé un peu grosses aussi. Dommage car j’ai trouvé l’intrigue bien construite et les informations savamment distillées jusqu’aux deux tiers de la lecture où soudain le rythme s’est mis à changer, laissant une impression de relâchement.

L’aube du jour n’en reste pas moins un roman « sympathique » à lire et plutôt original.
A découvrir.