Assassin's Creed : Renaissance
de Oliver Bowden

critiqué par Incertitudes, le 21 septembre 2014
( - 39 ans)


La note:  étoiles
Rien n'est vrai, tout est permis
Là, on touche à un de mes jeux vidéos favoris : Assassin's Creed. Sous la plume d'Olivier Bowden, Milady nous propose la transposition du jeu en roman. Et pas un roman de cent cinquante pages sorti à la va-vite. Le livre couvre tout le jeu et dépasse les quatre cents cinquante pages.

Assassin's Creed Renaissance est l'adaptation du deuxième épisode de la saga du studio Ubisoft. Il retrace le parcours d'Ezio Auditore da Firenze, fils d'un banquier florentin en pleine Renaissance italienne. Ezio voit toute sa famille victime d'un complot, ce qui se traduira par la pendaison sur la place publique de son père et de ses deux frères. Mû par une indicible vengeance, il embrassera la cause des Assassins en lutte contre les Templiers.

Voilà, j'ai essayé de résumer l'intrigue principale. Je dis essayer parce qu'à ce jour, six jeux sont sortis sur consoles de salon sans compter les portables, et qu'en moyenne il sort un jeu par an.

Pour ceux qui ont joué au jeu comme moi, on n'apprendra rien de neuf. C'est de la retranscription bête et méchante. Certains dialogues entiers sont même repris quasiment mot pour mot. C'est un peu plus fainéant que les romans Mass Effect qui, eux, font le lien entre les épisodes.

Mais pour ceux qui ne sont pas familiers de l'univers (ce qui n'est pas un handicap pour lire le livre), ceux qui ne jouent pas aux jeux vidéos, c'est un roman historique de bonne facture sur une période qui moi m'intéresse beaucoup et avec un scénario beaucoup plus profond qu'il n'y paraît.
Quelques écueils ! 6 étoiles

Assassin's Creed Renaissance est une novélisation du deuxième épisode de la franchise éponyme du même nom.Une histoire qui nous transporte en pleine Renaissance italienne dans les pas d'Ezio un jeune florentin. Après avoir été trahi par un allié, il va apprendre que sa famille, les Auditore, sont des Assassins. Une guilde créée il y a bien longtemps pour contrer les Templiers. Ainsi, depuis toujours, les Assassins et les Templiers se battent pour obtenir le contrôle des principales cités italiennes.

Assassin's Creed Renaissance est l'adaptation du deuxième épisode de la saga du studio Ubisoft. C'est dans une fantasy classique où l'aspect historique prend le dessus sur le fantastique que l'auteur nous entraîne. La part de fantastique ne repose que sur quelques petits aspects qui apparaissent tout au long de l’œuvre ; pages d'un Codex, reliques magiques,... Le postulat de départ s'avère tout ce qu'il y a de plus basique car l'intégralité du récit repose sur le personnage principal et son désir d'assouvir sa vengeance.

Le roman, assez bien construit dans l'ensemble, s'avère au départ quelque peu laborieux.

En effet la première partie du roman oblige le lecteur à effectuer des allers-retours quasi incessants pour vérifier les termes italiens utilisés à tout va dans les phrases. Comme si ces termes étaient absolument nécessaires au lecteur pour s'imprégner de l'univers et de l’ambiance florentins. Une première partie qui révèle également un style maladroit : une narration nerveuse, répétitions nombreuses et phrases incohérentes. Une première partie qui donne la nette impression que l'auteur cherche une façon d'écrire qu'il n'a pas encore trouvée.

Passé les écueils de cette première partie, le récit suit un style plus proche de la rédaction d'un scénario de JdR que d'un roman. Un effet certainement dû à la novélisation du jeu qui donne l'impression qu'il s'agit de la ré-écriture du scénario afin d'offrir une part plus belle au personnage principal.

Au fur et à mesure que les pages se tournent le récit devient plus addictif, le style s'affirme et se met véritablement en place offrant au lecteur une histoire plus fluide et plus agréable. Le lecteur parvient mieux à s'immerger dans le récit et prend plaisir, en même temps que le héros, les mystères qui l'entourent.

Et ceci malgré des éléments qui s'avèrent un peu trop typiques des jeux vidéos : une liste de personnes à abattre, la découverte d'une page du Codex à chaque assassinat d'un allié des Templiers, page qui lui permet de découvrir des informations sur une quête plus importante ou... en fait un scénario proche des jeux de rôles, mais qui somme toute s’intègrent bien au récit.

Les personnages sont plutôt bien campés, même s'ils auraient gagné en profondeur avec une psychologie plus poussée. Des personnages très différents les uns des autres. L'univers de la Renaissance est très intéressant à découvrir, solide notamment dans l'emploi de nombreuses figures historiques. Un univers qui fait voyager le lecteur de Florence à Venise en passant par Rome, les descriptions étant bien maîtrisées, pas trop longues, laissant une partie du décor à l'imagination du lecteur.

La dynamique du récit est excellente, toute en action et rebondissements, malgré une narration qui ne permet pas au lecteur de s'attacher pleinement au personnage principal.


Au final, l'auteur nous offre un récit plus proche du roman historique que de la fantasy, qui nous offre un très bon voyage dans l'Italie de la Renaissance, teinté d'une pointe de romance et d'un zeste d'humour qui offre un très bon divertissement au lecteur. Une novélisation assez réussie, malgré quelques longueurs et quelques phrases trop emphatiques, qui laisse entrevoir une suite plus sympathique encore.

Goupilpm - La Baronnie - 67 ans - 8 juillet 2017


Assassin's Creed : premier acte 8 étoiles

Ce roman, qui se révèle le premier d'une série de huit (à ce jour) est issu du jeu vidéo au succès mondial reconnu et incontestable.

Ne connaissant de ce jeu que le titre, je me suis lancé dans cette lecture sans rien savoir de l'histoire, et franchement c'est plutôt réussi.

Le scénario est simple: il s'agit d'un combat entre la guilde des Assassins et les Templiers, qui veulent étendre leur hégémonie, et cette terrible animosité donne lieu à des combats et des scènes d'action fort nombreux et, au demeurant, bien écrits.
On prend un réel plaisir à suivre le parcours d'Ezio Auditore, le héros de ce premier opus, qui pendant plusieurs décennies n'aura de cesse de venger sa famille tout en luttant contre son ennemi juré.
On prend également du plaisir à voyager avec Ezio entre la Toscane et la Vénétie, et qui compte parmi ses plus chers amis l'illustre Léonardo Da Vinci.

Cette aventure menée sur un rythme d'enfer est agréable et donne réellement envie de connaître la suite de la saga.

Ayor - - 51 ans - 28 octobre 2015