Sept histoires de jeunes filles et de femmes magrébines marquées par le poids de la culture et de l’honneur des hommes .
Des histoires où le regard de l’homme est tellement sévère et misogyne qu’il pousse forcément ces figures féminines à transgresser des interdits multiples afin de s’ affirmer .
Oui , il est en effet question ici de plaisir, puisse que l’épanouissement de toute personne passe par la réalisation de ses désirs amoureux ou autres et par le fait de se sentir libre .
Du récit de la maison close avec tous ses mystères et ses règles d’appartenance au viol de la gamine dans l’arbre , Sebbar nous raconte comment l’homme est obnubilé par cette notion de possession : hélas, il cherche toujours à posséder la femme que celle-ci s’offre d’elle-même ou qu’elle résiste .
A travers la nouvelle de la jeune fille qui se sent nettement plus libre en prison que chez ses parents qui cherchent à tous prix à la marier avec l’époux de leur choix , nous voyons bien que la culture et l’éducation jouent un rôle capital dans l’avenir de la femme .
Tant qu’on ne donnera pas la parole à ses femmes , tant qu’on ne les écoutera pas , elles demeureront sinon soumises , du moins malheureuses .
Lecture rapide pour une belle leçon d’humanisme .
Lecktése - - 52 ans - 12 juin 2006 |