L'âge d'or de Mickey Mouse - Tome 10 : 1952 / 1953 - Le Roi Midas et autres histoires
de Floyd Gottfredson

critiqué par JulesRomans, le 4 août 2014
(Nantes - 66 ans)


La note:  étoiles
Walt Disney n’a plus jamais dessiné Mickey après 1930
Voici le dixième tome des aventures de "Mickey", scénarisées et dessinées uniquement par le Floyd Gottfredson. Cet auteur a construit la plupart des éléments psychologiques caractéristiques de Mickey de 1930 à 1975, cependant pour son dessin du héros il suivait l’évolution qui était donnée par la suite des dessins animés, en arrondissant toutefois un peu plus les contours. Selon wikipédia :

« On doit à cet auteur les physiques définitifs de Dingo et Pat Hibulaire, ainsi que des personnages comme le Commissaire Finot, Iga Biva ou le Fantôme noir ».

Il a produit non seulement les bandes dessinées mais a également collaboré à des dessins animés produits par Watlt Disney. Édité de manière chronologique ces histoires du tome 10 appartiennent aux années 1952 à 1954, le tome 12 s’arrêtera à 1955. Certains de ces récits sont parus dans "Le journal de Mickey" du début des années quatre-vingt, d’autres sont parus dans les années 1950 dans la presse régionale belge ou française (dont d’ailleurs "L’Écho d’Alger").

Cet album comporte plusieurs aventures, avec une réelle continuité entre elles, d’une quinzaine à une vingtaine de pages : "Le roi Midas" (une très mauvaise traduction du titre original "The Midas ring" car l’histoire se déroule au XXe siècle en Occident et non dans la Grèce légendaire), "L’île de Moula-La" (où intervient Pat Hibulaire et où Mickey rencontre des sirènes), "Mickey et robots extra-terrestres", "Mickey contre Mickey" (une affaire de sosie), "Le soulier magique" (qui démarre par un problème de hoquet qui emmène le héros à se rendre en Irlande pour y voir un médecin), "Mickey prend ombrage" (Mickey rencontre un gorille Ombrage qui sauf la parole a toutes les capacités des humains).

Pour ceux qui ont lu que le discours des productions de Walt Disney était raciste, on remarquera a contrario que le gitan est présenté de façon positive dans le premier récit et que dans la dernière histoire le gorille au comportement anthropoïde est malheureusement rejeté tant par les hommes que par les gorilles jusqu’à ce qu’il réalise une action d’éclat qui lui vaut le reconnaissance des deux communautés. Les problèmes qu’entraînerait la possession rapide d’une large fortune par un quidam sont largement développés dans les deux premiers récits.