Un soir, à la maison
de Annie Saumont

critiqué par Marvic, le 15 juillet 2014
(Normandie - 66 ans)


La note:  étoiles
Première rencontre
Il y a deux sortes de critiques qui m'apparaissent plus difficiles que les autres à écrire, ce sont d'abord celles que l'on poste en énième position, où l'on cherche désespérément à écrire quelques mots qui n'ont pas déjà été écrits par les lecteurs précédents, et puis faire la critique d'un recueil de nouvelles.
Comment doit-on s'y prendre ? Quelques mots sur chaque ? Pas facile, il y en a 18.
Critiquer l'ensemble ? Pas facile, elles ont des points communs mais peuvent être très inégales.
C'est donc la première fois que je lis Madame Saumont. Et tout de suite, j'ai eu l'impression de me retrouver 20 ans en arrière en découvrant le recueil de toutes les nouvelles de Tennessee Williams. La comparaison peut paraître choquante mais, si mes souvenirs sont bons, je me souviens, de la gaieté, quelquefois même du bonheur mais inévitablement, arrivait la douche froide, la mauvaise nouvelle, le drame final.
Il y a du cynisme dans les nouvelles d 'Annie Saumont, mais aussi une cruauté subtile (Restaurant), et une succession de drames.
En lisant ensuite la quatrième de couverture, je découvre "Annie Saumont porte sur ses personnages ce regard plein de tendresse et d'humour grinçant qu'on lui aime tant."
Je n'ai malheureusement pas trouvé beaucoup de tendresse et pas apprécié "l'humour grinçant".
Tant pis...
Ah si ! La petite dernière "Ecriture"... Déformation professionnelle sans doute !