Les dames du Palatin
de Paul-Jean Franceschini, Pierre Lunel

critiqué par Vigneric, le 17 juin 2014
( - 54 ans)


La note:  étoiles
Intéressant, mais...
Quatrième de couverture :

Sensuelles et passionnées, ambitieuses et sournoises, austères ou dévergondées, sombres ou primesautières, elles gravitent à Rome autour de l'empereur Auguste. Celui-ci vieillit, sans héritier mâle direct. La course à l'héritage est ouverte. L'heure des haines et des alliances pour le pouvoir a sonné. Entre Livie, l'épouse complaisante, qui aime à régner dans l'ombre en maniant le poison avec adresse, et Julie, la fille chérie, sans cesse en quête de plaisirs et d'amants vigoureux, la guerre est ouverte. Les clans se forment, les complots se tissent.

A travers un récit mené tambour battant, Paul-Jean Franceschini et Pierre Lunel nous entraînent sur ce mont Palatin où Auguste a fait construire son palais pour mieux dominer Rome. D'inoubliables personnages surgissent : le riche Mécène, illustre amateur d'art et jouisseur impénitent, Octavie la soeur de l'empereur, pleine de sagesse et de renonciation, Scribonia, humiliée d'avoir été répudiée par Auguste. Et Tibère enfin, le meilleur général de l'armée, l'homme de culture trop longtemps méprisé, qui attend l'heure de la revanche...


Mon appréciation :

Bien qu'amateur de romans sur cette période de l'histoire, j'ai eu du mal à venir à bout de celui-ci, et je ne sais pas trop définir pourquoi... Le style est bon, l'intrigue se déroule de façon fluide, et les personnages sont très bien décrits, avec des personnalités travaillées. On sent le travail de recherche historique des auteurs.
Mais... Il m'a manqué quelque chose pour être passionné ; peut-être est-ce trop linéaire.
Je lirai malgré tout le deuxième tome (poison et volupté), en espérant y trouver ce qui m'a manqué dans le premier.