Le ver
de Elise Gravel

critiqué par JulesRomans, le 25 juin 2014
(Nantes - 66 ans)


La note:  étoiles
Le ver se ment à lui-même
"Le ver" appartient à la collection "Les petits dégoûtants" qui se donne comme objectif de mieux faire connaître des animaux peu spontanément séducteurs. La limace et le rat se sont vus également offerts un titre. L'auteure est québécoise et cet ouvrage était paru chez un éditeur canadien en 2013, il a été traduit en anglais et espagnol.

Si nous sommes dans la fiction, par contre toutes les informations fournies ont été approuvées par un scientifique. On utilise très généralement la double-page pour l'illustration, ce qui lui donne une ampleur qui attire l’œil. Le style est proche de celui des dessins animés et les gags visuels se succèdent à un rythme effréné. Les couleurs sont dans le kitsch.

Un plus ou moins didactique accompagne l'illustration et bien souvent un dialogue humoristique se rajoute. Ainsi les endives remercient-elles le ver de terre (qui leur répond) pour avoir enrichi le sol dans une double-page qui propose au style indirect le texte suivant :

« Ils se nourrissent de plantes en décomposition et participent à enrichir la terre en la remuant et en y laissant entrer de l'air. C'est bon pour la nature ».

Dans ce petit texte, comme dans les autres, les mots importants apparaissent en gros.