Le coeur des flammes
de Nicholas Evans

critiqué par Maya, le 20 septembre 2003
(Eghezée - 49 ans)


La note:  étoiles
Trio amoureux
Ed et Connor sont les meilleurs amis du monde. Ed et Connor aiment Julia. Julia choisit Ed mais aime Connor. Bref, vous l'aurez compris, c'est l'éternel trio amoureux avec l'éternel problème: je suis amoureux de la femme de mon meilleur ami, je suis amoureuse du meilleur ami de mon mari.
L'originalité du livre: le cadre. Le Montana en feu donne un caractère particulièrement dramatique aux événements. L'ayant lu pendant les incendies qui ravageaient le sud de l'Europe, l'impression était d'autant plus forte.
Les personnages sont attachants. L'hymne à la nature est toujours présent, même si Nicholas Evans a choisi ici le tableau de la destruction. Malheureusement, l'histoire est fort banale et prévisible. Ce roman est nettement plus faible que ses deux précédents.
Une fille… deux garçons… Une fille… deux garçons… 8 étoiles

La dernière page tournée je reste imprégnée encore un peu de l’histoire.
Difficile pour Connor de cacher les sentiments qu’il éprouve pour Julia, la jolie fille qui va devenir l‘épouse de son meilleur ami Ed.
Son cœur est littéralement coupé en deux. L’amitié sincère, pour la vie, qu’il a pour Ed et l’amour pour toujours qu’il ressent pour Julia. Le trio qui fait pratiquement la trame de tout le roman.

Ici, Nicholas EVANS nous entraîne dans les grands espaces américains, dans le Montana où ils se jurent pour toujours leur amitié. Ils ignorent que c’est ce jour-là que leur destin est scellé.
Il nous fait découvrir également l’Afrique, la Bosnie, les pays en guerre etc… par l’objectif de Connor, obsédé par la photo qu’il a prise d’un orignal en feu, lors d’un grand incendie de forêt. Il y a vu un très mauvais présage.

Cette histoire est belle, poignante dans certains passages, lassante parfois dans les descriptions et longueurs de phrases. Mais l’envie de connaître le dénouement est la plus forte. Il faut aller jusqu’au bout.

Pas déçue de ce roman. Juste une critique, une mise en place des personnages assez " embrouillée" , il m’a fallu relire le début pour structurer la lecture dans mon esprit. Ensuite, l’histoire enfin sur les rails, j’ai lu jusqu’à la dernière ligne avec gourmandise.

Nicholas EVANS sait mettre les bons mots sur les sentiments de ses personnages.

Gilou - Belgique - 76 ans - 14 octobre 2004