Le mystère Fulcanelli
de Henri Loevenbruck

critiqué par Ndeprez, le 28 mai 2014
( - 48 ans)


La note:  étoiles
Finis gloriae mundi
Dans le dernier livre d'Henri Loevenbruck on retrouve son héros récurrent Ari Mackenzie , celui-ci pas au mieux de sa forme depuis qu'il a quitté la police se voit confier une mission assez particulière.
Une riche héritière l'a engagé pour retrouver un étrange carnet disparu d'une collection de livres ésotériques . Ce feuillet serait rédigé par la main même de Fulcanelli , grand maitre de l'alchimie du XXème siècle.

Henri Loevenbruck continue avec "le mystère fulcanelli" son bonhomme de chemin qui l'amène petit à petit à être incontournable dans les polars "esotero-historique" (avec Giacometti-Ravenne et leur commissaire Marcas).
Richement documenté , le texte ne souffre d'aucune approximation ni de passage à vide.
Un site internet est même en ligne pour que le lecteur aille découvrir les lieux et les personnages historiques.
En filigrane , l'auteur défend des thèmes qui lui sont chers la solidarité mais aussi et surtout la défense des librairies indépendantes.
Etant une suite , il est conseillé de ne pas commencer par ce livre pour découvrir ce personnage qu'on aime détester qu'est Ari Mackenzie.
Autour de Fulcanelli 8 étoiles

Grand admirateur des deux magnifiques ouvrages de Fulcanelli, ce mythique écrivain et alchimiste du début du XXème siècle dont on ignore encore l'identité ni s'il a vraiment existé en tant que personne, ce troisième et dernier roman de la trilogie Mackenzie est celui qu'à la base, je voulais lire. Avant de découvrir que, même s'il est au final indépendant des deux précédents opus, il était le final d'une trilogie. Autant lire les deux autres avant, ce que j'ai fait, et je les ai plutôt bien aimé, malgré des défauts (dialogues parfois creux ou inutiles, personnages caricaturaux, scènes d'action parfois lourdingues à la Indiana Jones du pauvre).
Celui-ci est clairement celui que j'ai préféré, même si je lui donne la même note que le précédent (disons qu'en fait, je lui donne 4.2, OK ?). Toujours les mêmes poncifs (surtout pour Ari Mackenzie, ici dépressif et alcoolique, cherchant apparemment à se suicider lentement au single malt sans eau, et d'un cynisme tel qu'à côté, Laurent Baffie semblerait presque gentillet dans ses appréciations), mais l'intrigue m'a bien plu. Sans doute parce qu'il est question, autour d'une enquête policière évidemment, de Fulcanelli. Loevenbruck essaie de trouver qui se cache derrière ce pseudonyme, mais les pistes sont nombreuses. Il apporte son idée personnelle sur l'identité, c'est sa théorie, d'autres existent.
Peu importe, en fait, de qui il s'agissait, et je n'ai en fait pas envie de le savoir, la légende est plus belle que la réalité, alors autant l'imprimer, pour presque paraphraser un dialogue de western ricain.
Très bon thriller ésotérique, pas un triomphe, mais vraiment pas mal du tout.

Bookivore - MENUCOURT - 42 ans - 12 juin 2021


Livre ou encyclopédie ? 4 étoiles

Ce livre est le troisième de la série dont le personnage principal est Ari Mackenzie, cela laisse supposer que ce tome est la suite des deux premiers mais en fait : pas du tout ! Cet opus est indépendant des deux précédents qui fonctionnaient comme un diptyque.
Ici, c'est une toute nouvelle aventure, très (trop) orienté sur l'alchimie et le mystère de l'identité de Fulcanelli (pseudonyme d'un alchimiste du début du XXème s).

Ce livre est certes bien documenté mais cela en devient lourd et long... des passages qui pourraient être tirés du dictionnaire pour présenter untel, untel et untel... qui "pourrait" être Fulcanelli car ceci et cela...
Ajouté à ces passages (tellement nombreux dans le livre), un petit suspense autour de la vie de Lola et de sa librairie... et l'enquête d'Ari devient une simple trame de fond où le dénouement est simplement banal.

Trop de chose dans ce livre, trop d'infos (pour si peu de pages)...
Je me suis ennuyée, dommage je l'aimais bien ce Ari !

Coper - - 41 ans - 8 novembre 2015