Joyland
de Stephen King

critiqué par Gregory mion, le 1 mai 2014
( - 41 ans)


La note:  étoiles
Le nouveau chef-d'oeuvre de Stephen King.
Il n’existe pas beaucoup d’auteurs qui nous rendent si attentifs à leur histoire qu’on prend leur roman le matin, qu’on oublie de faire un repas complet le midi, puis qui nous font terminer la journée en même temps que leur livre. Alors que Stephen King a déclaré plusieurs fois qu’il aimerait qu’on se souvienne de lui juste comme quelqu’un qui savait raconter une histoire, de lui, manifestement, il nous restera toujours un peu plus, parce qu’il continue de dominer l’art romanesque avec un talent impressionnant. On peut même parler de génie tant les histoires de Stephen King se confondent à la matière du réel, quand bien même elles mettent en scène des éléments qui n’ont rien à voir avec la réalité. Car le génie littéraire de Stephen King se situe exactement là : dans sa capacité à suspendre notre incrédulité devant des phénomènes incroyables. C’est encore plus réussi lorsque ses histoires sont relatées à la première personne du singulier, comme c’était le cas récemment dans 22/11/1963, et comme c’est encore le cas ici avec Joyland.
Mais cette fois, il ne s’agit pas de remonter le temps pour essayer de sauver Kennedy des balles de Lee Harvey. Cette fois, il s’agit de revenir à l’été de 1973 tel que l’a vécu Devin Jones, un jeune homme de vingt-et-un ans qui se sentait travaillé par la vocation littéraire, un jeune homme qui se sentait aussi dans une mauvaise passe amoureuse, tant et si bien qu’il s’est retrouvé pour trois mois en Caroline du Nord, après avoir lu une petite annonce accrocheuse de boulot saisonnier. Et comme les trois mois ont débouché sur une prolongation, Devin Jones a eu l’occasion non pas de raconter une histoire, mais deux – premièrement celle d’un crime affreux, deuxièmement celle d’un enfant qui est doté de la faculté de voir et d’entendre les fantômes. Bien entendu, les deux histoires vont coïncider, et c’est si bien imaginé que même après notre lecture, il est impossible de relever le moindre défaut de facilité dans la construction du roman et dans la façon dont il disperse les indices. La présence d’éléments fantomatiques donne au livre un caractère fantastique, cependant l’intrigue, en tant qu’elle repose sur un assassinat mystérieux, réachemine le roman selon l’ordonnance classique de la littérature policière. Le lecteur veut savoir qui a assassiné Linda Gray, de même qu’il veut savoir si elle a pu revenir d’entre les morts et si tout ceci ne serait pas dépendant de quelques légendes locales. Et comme Linda Gray a été tuée dans un train fantôme, ceci ajoute un caractère préoccupant au crime, en même temps que ceci le recouvre d’une membrane naturellement cancanière, prompte à favoriser des conversations indiscrètes.

Comme à son habitude, Stephen King excelle pour élaborer un dispositif local, avec ses décors et ses personnages typiques, représentatifs du monde quotidien et gardiens des histoires autochtones. Qu’on se souvienne par exemple du vieux Jud Crandall dans Simetierre, qui familiarisera les nouveaux venus avec les couleurs locales – suivant ce modèle des anciens qui en savent un peu plus long que les autres, Devin Jones fera quelques rencontres décisives avec certains de ces mémorialistes, ainsi apprendra-t-il les circonstances terrifiantes de la mort de Linda Gray, complétées par les propos encore plus terrifiants au sujet de son esprit tourmenté qui n’aurait jamais quitté le train fantôme. À cet égard, tout ou presque a lieu dans l’enceinte du parc d’attractions de Joyland, en bordure de la petite localité de Heaven’s Bay, un morceau de terre tout simple qui s’encastre entre l’océan Atlantique et les vastes plaines de la Caroline. Ce n’est évidemment pas Disney World, mais l’ambiance davantage rustique des lieux offre un cachet de sincérité non négligeable à l’histoire, et c’est sans doute la raison pour laquelle les lecteurs continuent de plébisciter Stephen King : comme les gens se lassent de plus en plus de lire les pérégrinations d’une littérature française crétinisée par les prix de l’automne, ils regardent du côté de ceux qui leur parlent de la réalité telle qu’elle existe pour la majorité. Non pas que ce soit un procédé ou une stratégie fédératrice, cela dans la mesure où King a toujours avoué ses origines modestes et son incapacité à inventer des personnages dont il n’aurait pas pu vérifier concrètement les caractères. Ainsi, de nouveau, King ne déroge pas au faisceau de préoccupations qui irriguent quasiment tous ses livres : la condition de la classe moyenne, la violence faite aux femmes et aux enfants, et peut-être, au-dessus de tout ceci, la trop grande corrélation entre les codes de la société néolibérale et les possibilités intrinsèques de la violence engendrées par ce modèle social. En quoi chaque roman ne se contente pas seulement de susciter un espace narratif parfait, mais chacun interroge en creux tel ou tel glissement social, jusqu’à faire des monstres et des fantômes des substituts complémentaires pour les sciences humaines.
On suivra donc avec un réel plaisir les péripéties de Devin Jones au sein de l’univers fantasmagorique de Joyland. Le plaisir est d’autant plus grand que Stephen King restitue le milieu de la fête foraine avec une truculence aussi bien documentée que naturelle. Il y a d’ailleurs une oscillation géniale entre cette truculence et les moments plus graves de l’histoire. Mais lorsque les personnages se censurent dans leurs expressions, ils le font comme chacun d’entre nous modifierait ses croyances à la nuit tombée, lorsque vient le moment de regarder les flammes tomber et de raconter une histoire de revenant. Rien n’est forcé dans l’écriture, et comme toujours, Stephen King possède un don de justesse pour rapporter la parole des enfants. Dans cette histoire, Devin Jones fera la connaissance du petit Michael Ross, un gamin atteint d’une maladie rare, et le lecteur se souviendra longtemps de ce gamin, comme on se souvient par exemple du petit Eddie Kaspbrak dans Ça, l’enfant fragile qui participa fièrement au combat contre le démon.
Dans les coulisses des fêtes foraines 7 étoiles

Ce roman de Stephen King a quelque chose de touchant car son personnage a 21 ans et peut dans ses doutes et ses maladresses amoureuses ressembler à beaucoup d'entre nous au même âge. Ce roman ne fourmille pas de monstres, possède des moments de suspense sans que ceux-ci soient l'essentiel de ce texte. Le roman a pour cadre essentiellement un parc d'attractions à l'ancienne, lieu qui peut à la fois renvoyer au plaisir et à l'adrénaline, tout en étant effrayant à d'autres égards.

Devin Jones va travailler quelques mois dans ce parc d'attractions dans une période où il ne semble pas accepter que sa relation amoureuse avec Wendy est déjà terminée. Il rencontre le monde forain, avec son jargon, sa vie souterraine, sa faune et ses codes. Les manèges deviennent quasiment des personnages et des rumeurs circulent sur certains d'entre eux comme ces fantômes qui hanteraient encore les lieux. Et puis il y a ce meurtre de Linda Gray qui n'a pas été résolu. Devin Jones se retrouve dans un univers à la fois amical et hostile. De plus, il est jeune et est en pleine phase d'apprentissage. Le roman ne repose pas que sur l'éclaircissement de certains mystères. Il y aura aussi une rencontre importante avec un garçon en fauteuil roulant et sa mère ...

Stephen King est vraiment un maître de la narration. Son roman est un véritable page-turner. Il est vraiment difficile d'arrêter la lecture. On se surprend à lire 70-80 pages d'une traite. L'écrivain a ce savoir-faire qui stimule la curiosité du lecteur. Son écriture facilite aussi cette lecture effrénée sans pour autant être dépourvue d'intérêt. La construction du roman est intelligente et répond à une architecture qui lui est propre, comme l'auteur sait le faire. Ce roman est divertissant, comme le sont les parcs d'attractions. Derrière le caractère plaisant, il y a les coulisses, l'envers du décor, qui nécessité de la technique et des efforts. Stephen King nous laisse voir comment la magie de ces lieux est possible en situant ce roman du côté des forains.

J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman sans affirmer pour autant que ce roman est excellent. Il ne faut pas bouder son plaisir pour autant. Le personnage principal est attachant, comme certains personnages secondaires. La légèreté côtoie souvent la gravité. Le lecteur s'interroge sur la place de l'invisible dans l'existence comme cette voyante du roman qui aurait des visions, ou cet autre personnage qui lui aussi a des visions, ces manèges qui masquent la technique et certains méfaits, ces personnages ambivalents que l'on ne soupçonnait pas ou même ces éléments acceptés comme vrais alors qu'ils sont contestables. Peut-être, cela résulte-t-il de cet aveuglement auquel nous cédons volontiers. Devin a des difficultés à accepter que sa relation amoureuse est terminée au début du roman, ne voit pas toujours les autres tels qu'ils sont. L'homme se laisse parfois bercer et berner par des illusions et n'est pas capable de toujours voir la réalité telle qu'elle est comme ces enfants qui croient voir des chiens géants dans le parc alors que ce sont seulement des jeunes gens déguisés en chiens.

Pucksimberg - Toulon - 44 ans - 1 juin 2024


Excellente histoire 9 étoiles

Cette histoire, très rapidement addictive, fait preuve d'originalité en proposant de situer l'essentiel de l'action dans un parc d'attractions.

Une touche légère de surnaturel ponctue le récit et apporte une aide non négligeable aux principaux protagonistes, leur permettant ainsi de répondre à leurs interrogations.

Au delà de cet aspect, Stephen King met plutôt l'accent sur les relations et les liens conséquents qui se créent entre ses personnages, un domaine dans lequel il excelle particulièrement.

J'ai trouvé l'écriture plus fluide qu'à l'accoutumée, ou plus ordinaire, me faisant même la réflexion que pour une fois je n'aurais peut-être pas reconnu l'auteur si je n'avais pas su de qui il s'agissait.

Néanmoins, ceci ne m'a pas empêché de passer un bon moment, et c'est bien là l'essentiel.

Ayor - - 52 ans - 11 juin 2021


Sublime 10 étoiles

Des romans comme ça, j'en redemande à la pelle, au Caterpillar même !
Touchant, plein de nostalgie, de suspense aussi, se passant dans un univers assez féérique (un petit parc d'attractions du Maine), racontant une histoire simple (un jeune homme se fait engager dans un parc d'attraction pour l'été, et va y faire de belles rencontres, tout en enquêtant à sa manière sur un fait divers étrange et glauque survenu au parc bien des années plus tôt), "Joyland" est une merveille absolue, un roman qui, de plus, est absolument idéal pour découvrir l'oeuvre de King. Pas trop épais, pas gore, mais tout de même assez représentatif de son style, c'est un roman qui ferait un film sublime, c'est d'ailleurs étonnant que depuis le temps, une adaptation n'ait pas été faite (enfin, il me semble)...
J'avais été emballé par ce petit roman à sa sortie, et chaque relecture me fait replonger à chaque fois dans cette ambiance douce-amère, à la "Stand By Me" ou "Coeurs Perdus En Atlantide". Sublime.

Bookivore - MENUCOURT - 42 ans - 31 mai 2021


Un "King" petit bras ! 6 étoiles

Joyland est un roman de Stephen King paru aux États-Unis en 2013.

"Toutes ces choses se sont déroulées il y a fort longtemps. L'année où mon fichu coeur fut brisé. Celle où j'ai perdu ma virginité. Où j'ai sauvé la vie d'une jolie petite fille et celle d'un vieux type plutôt antipathique.
L'année où un cinglé a failli me zigouiller en haut d'une grande roue.Celle où j'ai voulu voir un fantôme et n'en ai pas vu... même si je pense qu'au moins l'un d'entre eux m'a vu. C'est aussi l'année où j'ai appris à parler le langage secret et à danser le Hokey Pokey déguisé en chien.
L'année de mes 21 ans, quand je n'étais qu'un bleu. "

Croyez-moi si vous voulez, mais ces quelques lignes suffisent à comprendre le roman.
Et oui, ce "King" m'a énormément déçu.
Certes, très bien écrit, rythmé, avec des personnages attachants, mais il manque l'essentiel: l'atmosphère de peur, de terreur, de suspense à minima.
Et là... rien !
Une petite histoire fleur bleue d'un adolescent qui découvre le monde des forains via un parc d'attractions.
Devin Jones est un petit gars bien sympa mais ça ne fait pas un bon roman.
Heureusement pour nous, il tente de tromper sa tristesse en lisant "Le seigneur des anneaux" (Tolkien) ....

Je déconseille aux amoureux du King "terreur et fantastique" .

Frunny - PARIS - 59 ans - 27 mars 2020


Tournez manèges. 10 étoiles

D’abord, je dois souligner l’excellente première critique. Comme à mon habitude, j’attends de terminer un livre avant de lire les divers avis. Et comme je ne rate aucun Stephen King ça ne ferait que risquer de m’en faire trop connaître à l’avance. Donc oui, j’ai aussi adoré cette histoire magique et plein de tendresse avec sa part de mystère.

Le personnage principal nous rappelle à quoi ressemble une peine d’amour, son travail à Joyland l’aidera à oublier un peu et avec lui on va se laisser entraîner par notre curiosité sur un meurtre mystérieux qui hante l’un des manège et puis… vous verrez bien.

Un court extrait pour illustrer combien mon auteur favori est habile à manier les sentiments.
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«Maman, on dirait qu’il est vivant !»
Il l’est, me suis-je dit à moi-même, me rappelant comment mon père m’avait appris à faire du cerf-volant dans le parc de notre ville. Je devais avoir le même âge que Mike mais j’avais de bonnes jambes pour me porter. Tant qu’il est là-haut, là où il est censé être, oui, il est vivant.
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Martell - - 61 ans - 6 février 2015


Nostalgie quand tu nous tiens... 10 étoiles

Un petit commentaire rapide pour dire à quel point j'ai ADORE ce livre! Depuis son livre sur l'assassinat de Kennedy, LE KING est de retour. Enfin !

Joyland est une pépite, l'un des 5 meilleurs livres écrit par son auteur (je les ai tous lus). Un mélange de nostalgie, de policier, d'amour avec un brin de fantastique... et le cocktail est savoureux!

Un grand merci pour ce roman inoubliable.

Marsup - - 48 ans - 2 février 2015


au pays du bonheur 10 étoiles

Devin Jones se rappelle l'été 1973, riche en évènements et en changements pour lui. A l'époque, il a 21 ans, et vient de rompre avec sa petite amie Il décide de partir pendant 3 mois pour "vendre du rêve" dans le parc d'attractions Joyland. Comme les autres nouveaux embauchés, dont Tom et Erin, dont il deviendra bientôt très proche, il va découvrir les codes, surtout ceux des forains, ces personnages atypiques responsables du bon fonctionnement des manèges, et bien sûr, les mystères, comme celui qui entoure le train fantôme depuis qu'une jeune femme y a été tuée quatre ans auparavant. Et puis il y a également ce petit garçon dans son fauteuil roulant qu'il croise soir et matin sur la plage, en compagnie de sa maman si jolie mais plus glaciale qu'un iceberg.
Après les trois mois d'été, Devin décide de rester pour assurer la maintenance du parc ; avec l'aide à distance d'Erin, il va tenter d'élucider le meurtre de Linda Gray, et au travers de sa relation avec un petit garçon, devenir adulte.

Joyland, c'est un Stephen King sans monstre ni épouvante. Il y a bien un meurtre à élucider, et un jeune garçon extra-lucide, mais là n'est pas le cœur de l'intrigue. Joyland saisit plutôt ce moment si particulier, cette première fois, où l'on devient un peu plus grand, un chouia plus sage, où l'on commence à comprendre que le monde n'est ni blanc ni noir, encore moins tout rose, mais un endroit où sont présentes toutes les nuances de l'arc-en-ciel. Amour, amitié, maladie, responsabilités, soutien, altruisme, c'est tout cela qui fait la trame de ce roman initiatique.
Comme dans tous ses livres, l'auteur nous présente des personnages bien "léchés", bien exploités. L'écriture est fluide, la trame narrative solide, et le rythme, plus lent que dans d'autres œuvres, facilite l'instillation d'un climat de douceur nostalgique. Mais qu'on ne s'y méprenne pas, même si l'émotion est présente, Joyland est aussi un roman avec du mystère, de l'humour, des personnages bien campés, et tout un tas de traditions et de vocabulaire (la fameuse "parlure") typiquement forains. C'est vrai que je pourrais regretter un (tout) petit manque d'action/de mystère/de fantastique (après tout, je lis un Stephen King, pas un Douglas Kennedy par exemple, quelles que soient leurs qualités respectives !) et une fin trop prévisible, mais j'ai été rapidement prise sous le charme de "Jonesy" comme on l'appelle à Joyland, et le charme a fonctionné jusqu'à la dernière page. Que demander de plus ?


Quand t'as vingt et un ans, la vie est nette comme une carte routière. C'est seulement quand t'arrives à vingt-cinq que tu commences à soupçonner que tu tenais la carte à l'envers… et à quarante que t'en as la certitude. Quand t'atteins les soixante, alors là, crois-moi, t'es définitivement largué.

J'alléguerai pour ma défense – fantasmes mis à part – que les hommes sont monogames à partir du menton seulement. Sous la ceinture, en revanche, il y a un cheval de rodéo qui s'en fout complètement.

Prétendre qu'il pleut systématiquement le week-end peut sembler être une légende, mais pour moi, ça ne l'est absolument pas, et demandez à n'importe quel pauvre bougre rivé à son boulot ce qui arrive chaque fois qu'il programme une sortie de pêche ou de camping pendant ses jours de congés…

Quand on lit un polar ou qu'on regarde un film à suspense, on peut siffloter gaiement en passant devant une multitude de cadavres, simplement curieux de savoir qui, du majordome ou de la belle-mère diabolique, est le coupable.

Ellane92 - Boulogne-Billancourt - 49 ans - 16 décembre 2014


Un peu différent mais très bon ! 8 étoiles

Joyland se présente un peu plus comme une énigme policière et on ne rencontre pas l'horreur à chaque chapitre comme dans beaucoup des romans de King. De plus je l'ai trouvé assez court contrairement à la plupart des écrits du maître.
Cela n'empêche pas que le récit soit très prenant et que l'on aie du mal à le quitter dès qu'on l'a entamé. J'ai côtoyé des enfants atteint de la maladie dont souffre Mike au court d'un stage pendant mes études, et cela m'a rappelé des souvenirs très vifs.
J'ai néanmoins adoré cette histoire, juste un petit regret c'est que l'on ne sait pas grand chose de la vie de Devin Jones APRÈS Joyland.

Palmyre - - 62 ans - 12 octobre 2014


wahou, comment fait-il ce King..... 10 étoiles

Je suis à chaque fois époustouflée par autant de talent. Mais franchement comment fait-il? Comment peut-il avoir autant de talent dans tous les registres, comment peut-il être aussi productif? et comment peut-il faire des chefs d'oeuvre à chaque fois.
Ce livre ne fait pas frissonner et est différent de ses autres livres. Il joue beaucoup plus sur le registre affectif. j'aurais presque pleuré pour ce petit garçon.
Et quel génie, que d'émotions.
5 étoiles comme d'hab et parce que je ne peux pas mettre plus et

Alicelight - - 45 ans - 23 septembre 2014


Coeurs perdus de l'adolescence 7 étoiles

Le livre se lit agréablement, mais la trame est ténue. Bonne description de l'ambiance d'un parc d'attraction, nostalgie de l'adolescence (comme dans Cœurs perdus en Atlantide, mais bien moins réussie). On manque un tout petit peu du fantastique que l'on vient toujours chercher chez King.

Figaro - - 54 ans - 26 août 2014


Un délicieux moment plein de nostalgie 10 étoiles

Dans Joyland, on nous vend du bonheur !

Si vous avez été happé par la 4ème de couverture racoleuse du livre, détrompez-vous tout de suite, les frissons promis pour appâter le lecteur n’existent presque pas.

Je ne sais pas ce qu’ils ont fumé chez Albin Michel ou même si quelqu’un chez eux a réellement lu le livre, mais c’est un King tendre et nostalgique que vous trouverez dans Joyland.

L’histoire se déroule en 1973, une merveilleuse et délicieuse année, c’est l’année de ma naissance : oh ça va hein ! si on ne peut plus se flatter tranquille :-)

Nous y faisons la connaissance de Devin Jones, jeune étudiant au cœur brisé qui décide de travailler l’été dans une fête foraine. Le dépaysement est total et pendant mes 2 jours de lecture, j’étais vraiment à Joyland, avec les ploucs heu … pardon les lapins !

Et puis il y a le style inimitable du King qui fait qu’on s’attache aux personnages comme si nous les connaissions réellement. Ça se lit tout seul, c’est typiquement le genre de livre doudou que j’affectionne.

Le King m’a vraiment gâtée avec ce roman d’apprentissage intimiste et plein de sensibilité.

Monde imaginaire - Bourg La Reine - 51 ans - 1 juillet 2014


Bravo Mr King 8 étoiles

Stephen King change de registre .
Joyland n'a rien à voir avec les livres qu'il a pour habitude d'écrire , rien à voir avec l'horreur et le frisson habituel , je dirais plutôt un thriller avec un peu de romance , mais il sait toujours nous transporter dans ses histoires et d'avoir l'impression de voir un film, je trouve qu'il est vraiment très bon (écrivain) .
Dans Joyland les personnages sont attachants et le livre très agréable à lire .

KAROLE - - 49 ans - 25 juin 2014


si il vous fallait encore une preuve du génie du King...la voilà! 10 étoiles

Stephen King a beau être l'un des écrivains les plus respectés en matière d'horreur,il ne s'en tient pas à cette étiquette. "Joyland" déjoue la catégorisation des genres littéraires. Dans ce livre se mêlent amitié, amour, joie, tristesse , thriller. deux histoires dans une. Ce n'est pas l'horreur qui domine dans Joyland mais une peur qui peut s'instiller dans une vie... Un livre magnifique qui force le respect. Le king nous dit ce qu'il a toujours laissé entendre: Que la vie est inexplicable, que joie et chagrin, triomphe et tragédie sont inextricablement mêlés et peuvent s'affirmer à tout moment. Bref un roman sur les apparences trompeuses. Mais les sentiments, eux, sont bien réels. Quand King nous conte avec son génie l'histoire d'un personnage ordinaire dans un monde affectif on tombe dans le panneau à chaque fois et on en redemande. Si vous n'avez jamais lu un roman de Stephen King lisez celui-là! il ne représente pas sa carrière mais son style , cette façon d'écrire est bien présente. Un peu "la ligne verte", "stand be my" ou les "évadés"

Darkvador - Falck - 57 ans - 8 mai 2014