La malédiction de l'abbé Choiron
de Armel Job

critiqué par Catinus, le 20 avril 2014
(Liège - 73 ans)


La note:  étoiles
L'année des dix-sept soleils
Un roman qui se déroule dans un village de l’Ardenne luxembourgeoise ,dans les années cinquante. Le curé, l’abbé Choiron, lance donc, sans le vouloir, une malédiction sur une famille. .. A propos en voici deux ou trois . Sur la ferme du château vivent deux familles qui ne s’entendent pas à merveille : celle de Natole qui « porte la culotte » et celle d’Urbain. Aimée, elle, a épousé le garde-champêtre , surnommé Pitpit, qui n’pas inventé la poudre et qui n’est pas « éclairé à tous les étages » … Aimée a eu des enfants de Pitpit mais aussi d’autres, du René, les « inattendus « .

De bons moments qui m’ont rappelé une partie de ma vie, quand j’étais jeune et beau (hum !) , à la ferme, - et particulièrement lors de la fenaison - chez mon parrain Louis et ma tante Marcelle ( Dieu ait leurs âmes !) à Gouvy-Les-Bains-de Pieds.


Extraits :

- Le métier de curé de campagne laisse de grands loisirs. Le climat est trop sain pour qu’il y ait beaucoup de malades à visiter. On guérit de tout. Et on ne meurt qu’au dernier recours. Une fois la messe dite, le catéchisme dispensé et le bréviaire lu, il ne reste pas grand-chose à faire. Le clergé est rempli d’archéologues amateurs, de sourciers, d’herboristes, de rimailleurs qui tuent le temps comme ils peuvent.

- A la campagne, une homme n’est pas seulement ce qu’il est, mais aussi ce qu’est sa famille.