Le soleil qui s'éteint
de Robin Cook (GB), Derek Raymond

critiqué par Rotko, le 23 août 2003
(Avrillé - 50 ans)


La note:  étoiles
tricoti tricota...
Premier fil : le narrateur, mi-agent secret mi-barbouze pour la sainte Albion, se remet mal de la mort de son Helen, victime d'une voiture piégée. Or c'est le narrateur qui était visé : Sentiment de culpabilité, détresse sentimentale, triste lot !
Deuxième fil : le narrateur est contacté par ses anciens chefs : il doit assurer la protection d'un riche particulier qui vient d'échapper à un coup de feu. L'homme, atteint de la thalidomide, est particulièrement vulnérable, "protégez-le contre des agresseurs cyniques". Oui, mais qui sont-ils ? Au travail, et dans le brouillard !
Comment les deux fils se rejoignent-ils ? on ne le dira pas :-), mais le tricot, maladroit, n'est pas fini, les dernières mailles ne seront arrêtées qu'à la fin...
Robin Cook, sans lien, heureusement, avec l'homonyme qui commet des polars médicaux, est assez coté chez les polardeux. Il n'a pas signé ici son meilleur livre. Comme l'indique le titre, on navigue dans la pénombre, et le commutateur en fin de parcours n'allume qu'une 25 watts.
Trois scènes d'action sont bien menées. Mais les dialogues entre gens des services secrets restent... hermétiques, fallait s'y attendre !
Bref ! Le visage désabusé de Robin Cook en 4é de couverture pourrait définir l'expression du lecteur... 3 étoiles pour y voir plus clair !!