Je risque de mécontenter, de décevoir, d'énerver quelques uns, mais croyez-moi, j'en suis désolé. J'avais entendu parler de ce livre en si bien, en si positif, que je l'ai commencé avec plaisir, m'attendant à un vrai bon et grand moment de lecture (même au verso de l'édition semi-poche "cahiers rouges" de l'éditeur Grasset on en parle comme d'un chef d'oeuvre !).
Heureusement que ce roman ne fait que 300 pages. S'il en avait fait le double, j'aurais abandonné ma lecture en cours de route, chose que je ne fais jamais. Mais j'en ai vraiment souffert pour le finir, moi qui peut lire en une journée un livre aussi court, j'ai mis quatre jours à le finir, péniblement.
C'est à la fois l'écriture et l'histoire. L'écriture, parce qu'écrit en français acadien (l'auteure est acadienne, canadienne en tout cas, donc c'est normal), ce qui rend la lecture assez difficile, et en tout cas, je n'ai pas réussi à m'y habituer. Et ce gros problème de lecture m'a tout simplement empêché de m'intéresser à cette histoire d'ancienne expatriée acadienne raflée contre son gré dans les colonies anglaises d'Amérique et qui, 10 ans après sa libération, retourne chez elle, en charrette, avec les siens et d'autres expat'.
J'aurais tant aimé aimer ce roman... Un des rares Goncourt (ici, en 1979) qui ne m'ont pas plu du tout, pour le moment, avec le cru 2002 et le cru 43.
Je donne 2 étoiles quand même, c'est le week-end après tout, les gens sont détendus, moi aussi, mais si j'avais fait la critique ne serait-ce que jeudi, il aurait récolté une étoile de moins.
Bookivore - MENUCOURT - 42 ans - 14 août 2021 |