L'envol
de Zhang Xiaoyu

critiqué par Blue Boy, le 25 mars 2014
(Saint-Denis - - ans)


La note:  étoiles
Pas trop décollé…
Ce manga réunit deux histoires, la première (Qiao Zhengfei, inventeur) raconte l’histoire d’un jeune garçon qui poursuit le rêve de son père, constructeur d’avions sacrifié sur l’autel de la révolution culturelle chinoise. La seconde (Timi) est inspirée d’un roman d’Isaac Asimov, dans lequel un enfant de la préhistoire est ramené dans notre présent dans le cadre d’une expérience scientifique…

Je l’ai déjà dit, je ne suis pas porté sur les mangas. Il faut que ce soit des connaissances qui me les offrent ou les prêtent car je ne ferais pas forcément la démarche d’en lire, et comme je suis d’un naturel curieux, je n’aime pas non plus dire « non » tant que mon opinion n’est pas suffisamment forgée. J’avais beaucoup aimé « Quartier lointain » qui avait mis à bas les préjugés que je pouvais avoir vis-à-vis de la BD asiatique. C’est ainsi que je récidive avec cet auteur chinois, qui m’a été présenté comme se situant dans la lignée de Taniguchi.

Je ne vais pas m’étendre plus que de raison sur cet ouvrage assez anecdotique. La première histoire est certes empreinte d’une poésie qui peut rappeler l’univers et les thèmes de Quartier Lointain, notamment le fils en quête du père disparu… Le dessin est plutôt correct mais j’ai trouvé l’histoire un peu courte pour pouvoir m’y immerger suffisamment, et l’émotion n’est pas venue malgré les deux personnages assez attachants.

Quant à la seconde, l’idée de s’inspirer d’un roman du maître de la SF Asimov était intéressante mais cette version à la fois survitaminée et enfantine, à la limite mièvre, ne rend pas hommage à un auteur de cette trempe d’après moi. Le scénario fait très fouillis et tout ce mouvement dans la mise en page m’a donné le tournis. Alors que la première histoire pouvait passer, j’ai retrouvé ici tout ce que je déteste dans le manga.