Vercoquin et le plancton
de Boris Vian

critiqué par Ndeprez, le 20 mars 2014
( - 48 ans)


La note:  étoiles
Du swing avec guerre chouine.
"Le major" grand organisateur de "surprises party" dans lesquelles on swingue tombe éperdument amoureux de Zizanie. Hélas pour lui , Vercoquin , l'homme à la voiture à 12 cylindres en" L" , la convoite également.
Souhaitant faire les choses de manière "swing" notre major décide à demander la main de sa belle à son oncle qui dirige une entreprise qui fabrique des dossiers d'information sur tout ce qui existe. Avec un travail pareil il n'est pas simple d'obtenir un rendez-vous auprès d'un homme aussi occupé . Il décide néanmoins de tenter l'approche en se faisant employer dans cette entreprise... malheur pour lui , Vercoquin a eu la même idée.
La lutte se réglera en alexandrins...

Grande loufoquerie que ce "Vercoquin et le plancton" , l'univers des surprises parties est dépeint comme un endroit où l'on ne croise que des zazous et des soiffards. Plus drôle encore est la description à peine voilée de l'administration Française croulant sous les réunions inutiles et soporifiques.
Mention spéciale à la réunion traitant des pots à roudoudou métallique et celle parlant des emballages perdus.
Vian.. on aime ...ou pas mais on ne peut retirer à ce grand auteur une vision de son époque particulièrement intéressante.