Il faut tuer Lewis Winter
de Malcolm Mackay

critiqué par Isad, le 16 mars 2014
( - - ans)


La note:  étoiles
Il est difficile de conserver sa liberté
L’écriture est précise. Des phrases courtes qui expriment l’essentiel. Et l’essentiel, c’est le travail. Les émotions sont un luxe que ces individus du « milieu » qui sont sur le qui-vive en permanence, pour survivre ou garder le pouvoir, ne peuvent pas se permettre. Chaque chapitre relate l’histoire du point de vue d’un des personnages. Les dialogues sont elliptiques car les informations sous-jacentes doivent pouvoir passer pour de banales conversations si on ne connaît pas le contexte. L’ensemble donne volontairement une impression de froideur. Chaque être est isolé dans son monde et ne peut vraiment se fier qu’à de rares personnes. Les policiers, dont certains s’accommodent des rapports de force criminels existants, sont aussi dans ce cas.

Un tueur à gage de 29 ans à Glasgow, qui se pose parfois des questions sur sa solitude, veut rester free-lance pour conserver le rythme lent de travail, une certaine liberté des missions qu’il exécute et ne pas être impliqué dans des jeux de pouvoir. Il est bon et son mentor qui subit une opération de la hanche l’a recommandé à ses patrons pour tuer Lewis Winter qui vient dealer dans leur zone et dont ils ne savent pas s’il y a été incité par une autre organisation.

Il s'agit d'un 1er épisode autonome de ce qui est annoncé comme une trilogie.
IF-0314-4190