SALE BLANC ! Chronique d'une haine qui n'existe pas...
de Gérald Pichon

critiqué par Vince92, le 17 mars 2015
(Zürich - 46 ans)


La note:  étoiles
Un racisme qu'on ne veut pas voir
On évoque souvent en ce moment la lutte contre le racisme dans les priorités liées à l’action de l’Etat. Ainsi, cette lutte a-t-elle-même été élevée au rang de cause nationale par l’actuel gouvernement.
Le racisme, terme totalement dévoyé par les media et les associations dédiées à cette cause doit-être désormais compris comme l’ensemble des manifestations conduisant à la stigmatisation d’un groupe d’individus en fonction de leur appartenance ethnique (et non comme l’affirmation d’une supériorité d’un groupe ethnique sur un autre). De fait, l’amalgame entre xénophobie et racisme dans l’espace public est désormais systématique ; ce distinguo est important dans la mesure ou la confusion est sciemment entretenue afin de brouiller un débat à forte conation idéologique ce, afin de suivre un agenda de gouvernement qui vise à combattre toute résistance des population « de souche » au multiculturalisme et au métissage.

Ce petit livre (édité par le Groupe Identitaire- précision nécessaire je pense pour situer la teneur de l’essai) pointe le fait que cette logique antiraciste mise en place en France à partir des années 70, avec une accélération dans les années 80 a été exagérée au point d’en faire l’Alfa et l’Omega des politiques sociales de notre pays et, ironie suprême, de générer ou tout du moins d’ignorer le « contre-racisme » des populations immigrées contre les populations indigènes (le fameux Français de souche). Les populations immigrées extra-européennes originaires d’Afrique nourrissent un ressentiment important face aux Blancs, une humiliation atavique héritée de la colonisation et de l’histoire récente, humiliation renforcée par la repentance systématique des dirigeants français qui donnent le sentiment de trainer l’histoire et l’identité des pays qu’ils sont censés diriger dans la boue. Ce ressentiment s’exprime tous les jours dans les violences, viols et humiliations imposées aux souchiens qui ont le malheur de devoir rester habiter dans ces ghettos qui recréent les sociétés traditionnelles…le problème est connu mais jusque récemment, ni les politiques, ni les média, ni les associations en charge de la lutte contre le racisme n’ont soulevé le problème ou, s’ils l’on fait, ils ne l’ont pas porté au point qui devrait être le sien.
En effet, ce racisme anti-blanc est largement majoritaire dans les actes racistes, plus violents aussi…(un exemple significatif est celui, récent, de la profanation du cimetière juif de Sarre-Union : alors que tout le monde s’excitait pour condamner, à juste titre, les dégradations, des statistiques sont sorties démontrant que les profanations de cimetières chrétiens étaient significativement plus importantes que les autres sans pour autant susciter de telles réactions).

Alors pourquoi cette situation? Y-a-t-il une explication au développement du racisme anti-blanc et à l’absence de réactions des acteurs sociaux (Etat, associations, media). D’une part par peu de l’amalgame avec l’extrême-droite : qui dénonce le racisme anti-blanc est automatiquement catalogué comme fasciste. D’autre part, il convient de ne pas braquer les personnes entre elles, ce au prix de petits mensonges, de silences étudiés et de travestissement de la réalité…faire de la France un Brésil européen, voici le programme des élites, vision ultra-libérale car en important de la main d’œuvre, on fait baisser les salaires, vision idéologique, car en métissant le pays, on efface l’identité de sa population et de là, les réflexes de solidarité et de communauté. Mais c’est sans compter la recréation de communautés allogènes et la prise de conscience de cet marche au déracinement de la population de souche.
Voilà en résumé à l’extrême la teneur de ce texte très concis, très bien documenté cependant (nombreuses sources, vérifiables) et qui a le courage de s’attaquer à une réalité très sensible. A lire pour comprendre, entre autre pourquoi la « montée du Front National « n’a pas qu’une origine économique, mais qu’elle a aussi sûrement une origine identitaire.