Le Messager
de Charles Stevenson Wright

critiqué par Anonyme3, le 9 mars 2014
( - - ans)


La note:  étoiles
Charles Stevenson Wright nous concocte un roman au nom évocateur, "Le messager", d’une simplicité rare où il raconte admirablement bien sa vie de noir homosexuel dans le New-York des années 1960. Coup de ♥ ♥♥ ♥ ♥♥ ♥….. A ne surtout pas rater!
Biographie de l'auteur:

Voir onglet biographie.

Quatrième de couverture:

"On dévore ce livre avec une halte d'autant plus douloureuse qu'il est à la Ibis si mesuré et si tendu. Parfois on n'a plus l'impression de lire un roman, on jurerait que quelque chose vous arrive. Je croyais entendre la musique. Sentir les odeurs, découvrir toutes ces rues et rencontrer tous ces gens et j'étais assailli sans cesse par l'étonnement même qui nous assaille si souvent dans la vie (...). Peu importe ce que peuvent dire les sages de la Cité. Telle est New York...", James Baldwin.

Mon Avis :

+ : Roman superbement bien écrit par Charles Stevenson Wright et admirablement bien traduit par Michel Averlant à qui je tire mon chapeau. Trilogie romanesque d’une simplicité rare où les chapitres, courts et succincts, se transforment en mini nouvelles sans titre. Charles Stevenson Wright raconte admirablement bien sa vie de noir homosexuel dans le New-York des années 1960. Le romans est d’une sensibilité juste et sans aucune fausse note (Le lecteur n’attend qu’une seule chose, la suite). Superbe première de couverture et quatrième de couverture original où l’on lit la critique de James Baldwin.

- : Dommage que le Roman n’ait été traduit qu'en 2014 (Texte original de 1963).

Conclusion :

Né dans le Missouri et élevé par ses grands-parents, lecteur avide dès son plus jeune âge, impatient de découvrir le monde, Charles Stevenson Wright (1932-2008) partait en stop toutes les semaines, dès quatorze ans, pour passer le week-end à Kansas City ou St-Louis. Débarqué à Manhattan à la fin des années cinquante, il travaille comme coursier au Rockefeller Center et fait des passes quand il n’a plus d’argent. «Le Messager» (1963) est le premier de trois récits autobiographiques de ses années new-yorkaises.

Il (Charles Stevenson Wright) nous concocte un premier tome au nom évocateur, "Le messager", d’une simplicité rare où les chapitres courts et succincts se transforment en mini nouvelles sans titre. Le roman raconte la vie de l’auteur (Charles Stevenson Wright), noir, homosexuel, et marginal de rue dans le New-York des années 1960. Grâce à son écriture, pêchue et sans fausse note, Charles Stevenson Wright réussit à nous transporter au plus profond de sa vie de marginal et de ces travers.

On passe tour à tour de personnage plus ou moins romanesque tel que sa Grand-Mère, quelques travestis, un gros des city Newyorkaise… dans un roman d’une sensibilité juste et sans aucune fausse note (Le lecteur n’attend qu’une seule chose, la suite).

Il y a qu’un mot à dire, Magnifique !

Bravo et Merci, à Stevenson Wright, à Michel Averlant pour sa traduction parfaite et aux éditions Le Tripode pour l’avoir enfin traduit en 2014.