La fleur rouge
de Vsevolod Mihailovič Garšin

critiqué par Nathafi, le 4 mars 2014
(SAINT-SOUPLET - 57 ans)


La note:  étoiles
Le Sauveur de l'Humanité
C'est un fou... Un doux fou qui arrive dans cette maison d'aliénés, encore un me direz-vous, la folie étant souvent présente dans la littérature russe.
Mais ce fou-ci mérite notre intérêt, parce que ce n'est pas un fou ordinaire... Bien que son esprit soit dérangé, il réfléchit... Il voit le monde qui l'entoure, et se voudrait sauveur de l'Humanité, rien que ça, pour préserver ce qui peut encore l'être. Dans le jardin de l'asile, il voit, un jour, trois fleurs rouges... Ces fleurs rouges qu'il perçoit comme responsables, et il se met en quête de les cueillir toutes, afin d'éviter que le mal ne se propage, défiant ses gardiens et trompant leur surveillance...

Cette nouvelle oppressante semble être la plus connue de Vsevolod Garchine, qui n'a pas vécu longtemps. Il se suicide en 1888 à 33 ans, victime de sa maladie mentale. Son oeuvre rassemble une vingtaine de nouvelles.