Nuit de fureur
de Jim Thompson

critiqué par Octave-florent, le 16 février 2014
( - 64 ans)


La note:  étoiles
Sombre comme la rue d'Aarschot de Bruxelles
NUIT DE FUREUR – Jim Thompson – 1953

Carl Bigelow, 1 m 50 avec des talonnettes, 35 ans mais qui en paraît 17, myope comme une taupe, tuberculeux et qui porte deux dentiers, atterrit dans la petite ville de Pendaele, située à 150 kms de New-York. Il est complexé par sa taille, vicieux et dangereux. Il est venu dans cette ville car il doit exécuter un contrat. Il doit s’arranger pour que le propriétaire d’une petite pension soit victime d’un « accident ». Il se dirige donc vers cette petite pension et y loue une chambre. Il se fait passer pour un étudiant qui suit un cursus dans l’Université de la ville. Il ne va pas tarder à mettre sa logeuse dans son lit et tenter d’en faire sa complice. Il séduit aussi Fay, une jeune handicapée.

Sordide, immoral jusqu’au quatrième de couverture de, Nuit de fureur sent la transpiration âcre, l’haleine fétide des romans sans issue. Carl Bigelow est tellement une raclure qu’il nous semble impossible que l’auteur l’épargne, pourtant …

Jouissif !