Pawana
de J.M.G. Le Clézio

critiqué par Lecassin, le 7 février 2014
(Saint Médard en Jalles - 68 ans)


La note:  étoiles
La folie des hommes...
« Pawana », un récit à deux voix, en canon, pourrait-on dire si ce mot ne signifiait pas également l’arme redoutable du tueur de baleines…

John, de Nantucket, l’enfant, est mousse sur le « Léonore », chasseur de baleines sous le commandement de Charles Melville Scammon.
Le navire appareille de Punta Bunda le premier janvier 1856, cap au Sud… destination : une hypothétique lagune de la côte sud de la Californie mexicaine supposée accueillir les baleines en fin de gestation, et leurs baleineaux tout juste nés.

Un court récit d’une violence inouïe, même si son cadre reste paradisiaque, magnifié qu’il est par la prose si belle et si efficace de Jean-Marie, Le Clézio.

Et puis il y a la belle Araceli, mal accompagnée par son infâme Emilio…

Quelques années plus tard, John reviendra sur les lieux du massacre… à la recherche de traces de son passage.
A la fin de sa vie, le capitaine Scammon se souvient… on sent comme des regrets…

A ma connaissance, un des plus beaux textes maritimes de Le Clézio…