Before Watchmen, volume 7
de Collectif

critiqué par Antihuman, le 22 février 2014
(Paris - 40 ans)


La note:  étoiles
Zigzag fatal dans la narration
Cette fois on dirait que les auteurs des Before Watchmen ont poussé au paroxysme leur logique: ainsi que ces ploucs chauffards qui conduisent trop vite et qui slaloment dangereusement entre les automobiles sur l'autoroute, il semble qu'ils évitent toute juste crédibilité ou anneau réaliste tout en diabolisant un peu plus qu'il n'en faut ces pathétiques méchants de cartoons. Sauf que leur Fangio à eux a l'air bien craintif...

Enfin s'ils veulent faire peur et effrayer Mme Michu c'est réussi en tout cas et si également, le diable est élégant à se damner paraît-il celui-ci doit bien rire sous cape maintenant qu'il détient leurs âmes ! C'est le problème avec les nouveaux comics; ils sombrent dans l'ultra-violence en oubliant à la base la rage de l'indifférence - donc ce qui choque vraiment la population quelque part. Car comme Faust nous l'a écrit il y a très longtemps l'humain en général s'en fiche de la violence, c'est plutôt de l'imminence de sa venue qui le terrorise.

Bon, je ne vais pas faire mon Stanislavsky de la BD mais de temps en temps il faut rappeler que les bons ne gagnent toujours, que ce qui vient de sortir et "U.S." n'est pas à chaque coup tout à fait génial, et aussi que ce qui est remarquable ne trouve pas à chaque fois son public: c'est dit une fois pour toutes.


résumé

Ultime numéro de cette plongée dans le monde des Watchmen. Un univers à la fois si proche et si éloigné du nôtre par la grâce du surpuissant Dr Manhattan.