Morte-eau à Carteret
de Maurice Lecoeur

critiqué par Lecassin, le 11 janvier 2014
(Saint Médard en Jalles - 68 ans)


La note:  étoiles
Un événement...
Maurice Lecœur, un écrivain Normand à plume changeante… comme la météo en Cotentin : il est l'auteur d’une vingtaine d’ouvrages allant du roman à la monographie historique, qui lui ont valu plusieurs prix littéraires comme le Prix des Libraires de Normandie en 1994 et le Prix littéraire du Cotentin en 1996.
« Morte-eau à Carteret » : un roman d’anticipation, non pas régional, mais ancré dans le Cotentin natal de l’auteur qui sert de toile de fond aux trois quarts de sa « production »…

Carteret, une petite station balnéaire de la côte ouest de Cotentin, un petit port tourné vers les îles anglo-normandes, son cap et ses villas, son havre, sa « plage de la vieille église », son bouquiniste. Bref de quoi passer des vacances au calme…
… Au calme jusqu’au jour où, et pour la première fois au monde depuis quinze ans, naît un enfant de Bérénice et Laurent ; au grand dam de la société secrète et apocalyptique « les Témoins de Babylone » qui font de la disparition de l’espèce humaine la condition indispensable à la « fusion de la Terre avec la conscience cosmique ». Ils sont d’ailleurs réunis ce jour là, dans le cadre de leur assemblée annuelle, sur le mont Etelin…

Un bon petit bouquin à lire en vacances à Carteret ou ailleurs en Cotentin : c'est remarquablement écrit, remarquablement construit et non moins remarquablement documenté. Si l’on ajoute à cela la qualité irréprochable du livre lui même, et son élégance - comme c’est toujours le cas chez cet éditeur cherbourgeois : Isoète - , un livre qu’on est heureux de posséder dans sa bibliothèque.