La mort du lieutenant Péguy : 5 septembre 1914
de Jean-Pierre Rioux

critiqué par JulesRomans, le 12 janvier 2014
(Nantes - 66 ans)


La note:  étoiles
«Homère est nouveau ce matin et rien n'est peut-être aussi vieux que le journal d'aujourd'hui» (Péguy)
Voici un livre qui est destiné à nous raconter le mois de guerre de Charles Péguy, écrivain mort pour la France et passé par l’École normale, comme l’Ardennais Jules Leroux dont nous avons présenté récemment deux ouvrages.

Par ailleurs d'autres parties de "La mort du lieutenant Péguy, 5 septembre 1914" sont consacrées tout d’abord à la manière dont on découvrit son corps, puis comment son décès fut présenté dans la presse de l’époque (par en particulier "le rossignol des carnages" à savoir Maurice Barrès) et ensuite à la façon dont son souvenir fut entretenu tant au niveau international, national que local et parfois dans des buts politiques discutables (le régime de Vichy utilisa largement son image). Sous l’impulsion de maire d’Orléans de l’époque, Roger Secrétain lui-même homme de plume, en 1964 a ouvert le Centre Charles Péguy dans cette ville.

Lieutenant de réserve, il part en campagne dès la mobilisation en août 1914, dans la 19e compagnie du 276e régiment d'infanterie (basé à Paris, Coulommiers et Sevran). Il déclare à un camarade :

« Tu les vois, mes gars ? Avec ça, on va refaire 93 »

La mort du lieutenant Péguy s’est donc produite le 5 septembre 1914 dans un petit village briard Villeroy, non loin de Meaux. Nous sommes là dans le cadre de la Première bataille de la Marne qui va se terminer par la fixation d’un front, de la Mer du Nord à la frontière suisse, fait de tranchées.

Sa fiche de mort pour la France est à consulter ici

http://memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/…