Les secrets du Vatican
de Bernard Lecomte

critiqué par Mimi62, le 1 janvier 2014
(Plaisance-du-Touch (31) - 71 ans)


La note:  étoiles
Un discours equilibré sur un sujet qui aurait pu être ennuyeux
Une entrée dans un univers dont le perron sous les feux des médias et les regards du monde entier croyants ou non n'est pas forcément le passage pour arriver aux arrières-cours secrètes et sombres dont il est question ici.

Le partage en chapitres (17) d'un nombre de pages équilibré (20 - 25) permet un traitement suffisamment approfondi mais pas délayé. Les principaux sujets ayant défrayé la chronique vaticane y sont abordés et le traitement apporte des explications éclairantes.
L'auteur ne peut être taxé d'anticléricalisme, son propos reste équilibré. Il ne noircit pas la situation mais ne cherche pas davantage à "disculper" le Saint siège. Je perçois ces écrits comme étant une enquête sérieusement menée montrant combien les décisions, quoique liées aux textes, n'en reste pas moins soumises à la politique.
Pour ma part cette lecture m'a apporté des éclairages que je n'avais pas.

Un regret quand même : l'absence de lexique. Il est clair que l'auteur domine son sujet mais cela n'est pas le cas de tous les lecteurs d'autant plus que cela reste un ouvrage de vulgarisation. Un lexique aurait permis de mieux appréhender ce qu'est La Curie par exemple (etc..)


En conclusion

Une lecture aisée et intéressante sur un sujet qui pourrait vite être ennuyeux.


Quatrième de couverture

Le siège de l'Eglise catholique est un cas unique au monde : plus il cultive le secret, plus il attire la curiosité, les légendes et les rumeurs. Au terme de deux ans d'enquête dans les couloirs du Vatican, notamment auprès d'éminences qui ont bien voulu - sous le sceau du secret bien sûr - lui livrer une mine d'informations et d'anecdotes, Bernard Lecomte expose et dévoile quelques-uns des mystères du Vatican, depuis l'apparition du rival communiste en 1917 jusqu'à l'élection du dernier pape, Benoît XVI. Dans ce livre, on croise des émissaires qui intriguent chez Staline ou Franco comme au fin fond de la Suisse ; on y parle de morts insolites, de négociations diplomatiques sous le manteau, de rapports de force aussi bien dans l'Eglise qu'avec le IIIe Reich ou l'URSS - et l'on vérifiera que la fameuse formule de Staline " Le pape, combien de divisions ? " était une belle sottise tant le Vatican sait utiliser des armes secrètes.