Les partenaires
de John Grisham

critiqué par Usdyc, le 27 décembre 2013
(Bruxelles - 68 ans)


La note: étoiles
Pas un des meilleurs, loin de là !
Un avocat dans un grand bureau d'avocats pète les plombs. Il quitte sur un coup de tête et se retrouve au bistrot du coin à se saouler.
- Jusque là, rien d'exceptionnel au jour d'aujourd'hui.
Ensuite, il se retrouve par le hasard de sa beuverie dans un bureau d'avocaillons dont les deux administrateurs sont des paumés. Il demande à être engagé et est engagé.
- Toujours rien d'exceptionnel.
Un des administrateurs semble flairer la bonne affaire et le pognon en s'attaquant à une multinationale de pharmacologie au sujet d'un médicament ayant peut-être provoqué des morts. D'autres gros bureaux d'avocats en action collective s'invitent dans la danse et englobent le petit bureau dans des promesses financières juteuses.
- Scénario classique et pas vraiment exceptionnel.
Un des administrateur est un ancien alcoolique, l'autre a une vie conjugale merdique. Le petit dernier n'a aucune expérience dans le domaine mais enquête en parallèle sur une affaire d’empoisonnement au plomb dont la victime est une jeune enfant.
- Un petit peu d'intrigue, juste de quoi ne pas vouloir abandonner le livre.
Avec une équipe aussi minable face à un géant et sa horde d'avocats, le procès tourne à la catastrophe, le bureau s'enfonce dans les dettes et l'affaire menée en parallèle par le petit dernier sauvera les meubles.

Tout est bien qui finit bien.
Des personnages clichés, une intrigue très limite du téléphoné, bref, pas grand chose à se mettre sous la dent.
C'est dommage pour un Grisham.
Une mécanique qui ne prend pas 4 étoiles

Un Grisham version allégée voire très allégée, le récit n'offre rien d'exceptionnel notamment pour un policier/livre judiciaire.
Les personnages ont tendance à être "lourd", leurs caractères ne permettent pas de s'y attacher et en plus on devine bien des choses en amont ne permettant aucunement d'être surpris...
Pourtant l'histoire aurait pu être intéressante (personnellement j'ai pu penser au Mediator et autres médicaments retirés du marché tout au long du roman) mais il manque quelque chose pour que la mécanique prenne. C'est vraiment dommage !

AmaranthMimo - - 33 ans - 21 octobre 2015