Le collège de la peur
de Marc Bono

critiqué par Koolasuchus, le 8 décembre 2013
(Laon - 35 ans)


La note:  étoiles
Aussi terrifiant qu'un bocal de cornichons...
A l'occasion d'Halloween la classe de John, Steff et Moly va effectuer un stage de costume et de maquillage à Big House, ancien collège abandonné depuis le suicide d'un élève. Ayant la réputation d'être un lieu hanté John est très loin d'être rassuré. Bien évidemment des événements étranges vont vite avoir lieu à Big House et les trois amis ne seront pas au bout de leur peine.

Je me demande qui a le plus souffert, John ou moi-même ? Parce que franchement c'est mauvais. Ce n'est pas comme les Chair de Poule qui, même sans être des histoires exceptionnelles, se lisent bien avec des passages qui tiennent en haleine non là c'est juste nul. Il n'y a quasiment pas d'histoire, les incohérences se succèdent aussi vite que les scènes de pseudo suspense, on ne sait absolument pas où l'auteur veut en venir et en ce qui concerne la fin je n'ai strictement rien compris, mais rien du tout, elle arrive d'un coup comme ça sans explication et débrouille-toi avec. Il y avait pourtant de quoi faire un petit roman sympa, sans prétention certes, mais correct. Au final on se retrouve juste avec des passages censés être effrayants et qui se suivent à toutes vitesse pour essayer de faire peur le plus possible et c'est bien raté. Même si c'est destiné à un jeune lectorat ça m'étonnerait beaucoup qu'un enfant frissonne en lisant ce livre.

Le plus grand mystère pour moi à propos de ce livre est de savoir comment est-il arrivé dans ma bibliothèque, je n'ai aucun souvenir de la manière dont je me le suis procuré. En faisant quelques recherches dessus j'ai appris que la collection Grand Frisson dont il fait partie est en réalité une revue qui sortait accompagnée d'un livre de ce genre et qui n'a duré que 9 numéros, je doit bien avouer que ce si tout les livres de cette collection sont aussi mauvais ça ne me surprend pas. Étant donné que je suis sûr de n'avoir jamais acheté cette revue savoir comment il a atterri chez moi me procure peut être plus de frissons que le livre en lui-même.