Fleur de peau
de Charles Burns

critiqué par Antihuman, le 2 décembre 2013
(Paris - 41 ans)


La note:  étoiles
"Vous allez toucher des millions de gens !"
Pour ceux qui me lisent (ou non d'ailleurs) un bon roman graphique ou le quotidien stylisé fait figure de protagoniste, et quand le délirant devient la norme... même et surtout pour les institutions ! Par contre je ne vois pas ou se trouvent les significations sociales vus par ces bobos politiciens, à mon avis Burns ne pense pas du tout à ça lorsqu'il écrit ses comics.

D'abord la première histoire est de loin la meilleure on voit que ce DogBoy, qui effraie et fascine tant les petits garçons, n'est que tout simplement un animal (même si cela rend jaloux les losers qui aiment renifler leur copine en solitaire) d'ou sa force. A lire absolument je ne vais pas révéler la fin ce serait dommage !

Ensuite le reste est moins heureux, ces 2 intrigues consacrées à un prédicateur successful (Bliss Blister) peuvent plaire mais ont l'air avant tout communes sans aspérités: je pense que de toute évidence l'auteur a voulu faire une critique du puritanisme. Un peu longues mais horizontalement crédibles. Et, c'est vrai, tellement issues du plus pur non-sens qu'on finit tous par y croire à un moment ou à un autre.