Thorgal, tome 12 : la cité du Dieu perdu
de Jean Van Hamme (Scénario), Rosinski (Dessin)

critiqué par Hexagone, le 15 décembre 2013
( - 53 ans)


La note:  étoiles
Il faut parfois tuer le père.
La fin d'un cycle à l'intérieur de la saga Thorgal.
Cela fait plusieurs tomes que nous suivons les pérégrinations de Thorgal dans la jungle accompagnés de Kriss de Valnor, Aaricia et Djall.
La fin va justifier les moyens et mettre un terme à une injustice et une tromperie.
Thorgal met fin à une époque et à un monde, il devient enfin lui-même.
Seul représentant de sa race, mais dans quelles aventures va-t-il pouvoir nous embarquer.
Ce tome est la suite normale des précédents, dans la forme et le fond, un album transitoire puisqu'à la fin Thorgal reprend les airs pour sans doute retrouver son fils.
Un moment de lecture agréable, sans grande surprise mais pas inutile pour comprendre la saga.
Un album en demi-teinte... 5 étoiles

Pour la fin d'un cycle qui s'achève avec l'"émancipation" du héros de la série, un album qui ne tient pas toutes ses promesses dans la mesure où le scénario semble, soit prendre des raccourcis qui donnent l'impression de "bâclé", soit, au contraire, des passages trainent en longueur, ainsi, la séquence du labyrinthe du palais d'Ogotaï ou les explications sur la filiation de Thorgal sont trop longues à mon goût.

Même le dessin est en-deçà du standard de la série avec des cases confuses et moyennement réalisées (scènes d'obscurité dans la taverne en début d'album...).

Les auteurs nous gratifient cependant de belles planches (les sacrifices humains sur la pyramide sont saisissants).

Un album moyen donc, avec de bonnes choses, mais qui ne parviennent pas à hisser l'album au niveau des meilleurs.

Vince92 - Zürich - 47 ans - 27 décembre 2013