Mordoc
de Patricia Cornwell

critiqué par Killeur.extreme, le 10 juin 2003
(Genève - 42 ans)


La note:  étoiles
La Reine du thriller US?
Je tiens à être franc, j'ai trouvé ce roman moyen. L'idée de base était bonne, mettre dans un thriller un sérial killer qui contamine les USA un jour férié. Quand je suis arrivé au bout de ce livre, j'ai eu l'impression de voir un thriller américain de plus, sérial killer, maladie éradiquée réintroduite aux USA (on voit des scénarios comme ça dans n'importe quel téléfilm américain. Alors quand je lis "reine du thriller américain", je me demande comment c'est possible, vous allez me dire que je ne peux pas m'identifier à un américain car en Europe le sérial killer est rare, mais on est tellement abreuvés par les films américains qu'une histoire comme celle de "Mordoc" n'a rien d'original. De plus, je pensais que l'on pouvait, comme la plupart des séries que j'ai lu (Sherlock Holmes et Maigret), prendre n'importe quel livre et que chaque histoire était indépendante des autres, erreur. Bref j'ai été assez déçu. Que dire d'autre?
Trop de blabla 5 étoiles

L'intrigue m'a intéressé et j'ai tourné les pages avec attente. Mais elle n'a pas été récompensée. Tout ça pour ça je dirais. Une chute sortie de je ne sais où, me laissant complètement sur ma faim.

La culture scientifique de l'auteur ne fait aucun doute, c'est bien documenté et donc précis, mais que de passages inutiles, que de détails superflus. Comme si Patricia Cornwell occupait l'espace, le temps, sans me faire perdre le mien tout de même, mais "les limites de la terreur" annoncées faillirent atteindre les miennes.

Lolo6666 - - 50 ans - 20 mars 2016


Moyen, mais pas mauvais… 6 étoiles

Je suis bien d’accord avec le peu d’originalité du sujet; il n’en demeure pas moins que la menace d’armes bactériologiques est de plus en plus redoutée dans la plupart des conflits qui sévissent présentement et on ne s'en cache plus…

Dans ce cas-ci, il est évident que l’auteur a essayé de camoufler la minceur de l’intrigue par un abus de détails techniques sur les méthodes d'analyses policières scientifiques concernant l’autopsie, le matériel utilisé, les multiples services fédéraux (FBI), les innombrables agences de sécurité publique paralysées par des congés fériés ou tout bêtement par des coupures budgétaires lorsqu’on en a le plus urgent besoin; magnifique coup de gueule des plus ironique!

En général, j’apprécie bien le style romantico-technique de Cornwell, l'accumulation de descriptions et d'intrigues subalternes (Lucy, Marino, Wesley...), cette fois, ces détails en parallèle, tout comme le scénario sont réduits en peau de chagrin!

FranBlan - Montréal, Québec - 82 ans - 30 juillet 2013


Pas terrible 1 étoiles

Un livre très long, on s'ennuie, c'est plat. Je ne conseille pas du tout.

PITCHOUN - - 42 ans - 7 septembre 2011


un best-seller?????!!!!!!!! 3 étoiles

non ce livre est un regret.
Décidément je ne trouve pas de quoi me réjouir de Patricia Cornwell.
Pour ce livre,scénario tiré par les cheveux, le suspense n'y est pas et l'écriture est lente.
No comment

Ppakkoqq - - 41 ans - 23 septembre 2005


Un Scarpetta, c'est tout 4 étoiles

Pour lire ce livre, il vaut mieux avoir lu tous ceux de la série Scarpetta qui le précèdent. Sinon, vous risquez de ne pas apprécier ses personnages qui, pour un lecteur assidu de Cornwell, sont très attachants car on suit leur évolution depuis le début. Néanmoins, ce n'est pas pour cela que notre esprit critique en est amoindri (enfin je l'espère...).
Il s'agit d'un Scarpetta pur jus, hélas pas de la meilleure période. Mais comme de nombreux fans de la première heure, je suis de plus en plus désabusé par cette série qui se meurt trop longuement à mon goût.
Mais revenons au roman. Jusque vers la fin, il est très classique avec tout l'attirail scientifique qui permet à Kay Scarpetta de trouver la clé de l'énigme et avec ses personnages dont on suit la vie avec intérêt quand même. Mais la fin est bâclée (comme certains autres de la série) et si on était indulgent pour les précédents, la, la pilule ne passe pas car on sait très bien que Patricia Cornwell a fait du meilleur boulot et là, ça sent la facilité, non l'erreur de la jeune écrivain. Franchement, j'ai été extrêmement déçu et il s'agit du dernier Cornwell que j'ai lu car trop, c'est trop.

Benoit - Rouen - 43 ans - 20 mai 2004


"Plus tranchant qu'une scie" 4 étoiles

C'est écrit sur la quatrième de couv. Un tantinet exagéré. Plutôt barbant… Rien de coupant… Rien de sciant…Rien…

Manu55 - João Pessoa - 51 ans - 14 février 2004