critiqué par Moka, le 29 mai 2003
(Bruxelles - 34 ans)

La note: étoiles

Se perdre a Paris...

Lazi Radonyi étudie à Budapest avec son frère Paul aux frais de ses parents qui, eux, vivent à Zala. Les deux frères ayant besoin d'argent, ils inventent un voyage a Vienne pour soi-disant perfectionner leur allemand et dépensent l'argent envoyé. Un deuxième voyage
fut alors
imaginé et ils reçurent encore une fois de l’argent qui comme précédemment fut dépensé. Les parents en ayant assez de leur voyage qui ne venait pas, envoyèrent tante Berta certifier leur départ. Mais j'ai oublié de parler de Liza Bihari, la plus belle femme de Buda d'après Lazi. Celui-ci e était fol amoureux et il alla peu avant son départ lui dire adieu. Celle-ci avait la visite d’un de ses cousins qui partait à Paris. Ils allèrent ensemble aller chercher leurs billets. Celui du cousin de Liza pouvait être feuilleté et pas celui de Lazi. Liza s'amusa avec le billet de son cousin et Lazi, sur un coup de tête voulu lui aussi « être feuilleté » et il acheta un billet pour Paris. Quelques minutes plus tard il revint en acheter un autre pour Paul. Par chance, Tante Berta était malade le jour du départ et elle ne vérifia pas leurs billets. Et il partirent… A Paris ils trouvèrent une chambre et tout après se passa très vite ; ils rencontrèrent des hongrois parlant ou pas le français, des Français, dont Paulette et Gilberte, et cela jusqu'as ce que leur tante Berta, une nouvelle fois envoyée par leurs parents viennent les chercher pour les ramener à Budapest.
Le talent de Gabor von Vaszary est toujours évident, dix-huit ans après son décès, et, j'ai passé un très agréable moment à la lecture de Monpti, le premier roman de celui-ci,
bien que la façon d’écrire soit un peu « vieillotte ». Un trentaine d’année après son premier ouvrage, von Vaszary écrit toujours avec cet humour légèrement ironique et aussi, j’oserais dire, bien que ce ne soit pas vraiment français, avec un humour malchanceux.