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La Traîtresse critiqué par JulesRomans, le 17 novembre 2013 La note: 
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| À défaut d’attraper des aigles, on se venge sur des colombes | |||||||
| Les lendemains de la Libération en Belgique furent aussi, voire même plus agités que dans l’hexagone. Des résistants de la treizième heure tombent à bras raccourci sur des personnes accusées pour des raisons complexes, à défaut de mettre la main sur certains rexistes et nationalistes flamands partis avec les fourgons allemands, avant de rejoindre par exemple l’Espagne où certains y décédèrent (comme Degrelle). "La Traîtresse" est l’histoire d’une jeune femme enseignante qui voulant pratiquer les méthodes actives et exercer le regard critique de ses élèves de niveau lycée qui suscite les jalousies. Accusée à tort d’avoir eu une liaison avec un officier allemand, elle est tondue et perd ses droits civiques. Pierre Clarens, qu’elle fréquente, a accepté de défendre des accusés devant le tribunal militaire allemand et il a temporairement fréquenté une association culturelle qui après son départ a prôné un rattachement de la Belgique au Reich. Lui aussi connaît de gros ennuis à partir de la fin 1944. Le narrateur est un collègue de l’héroïne. En 1979 un évènement l’amène à expliquer la vie de cette dernière à ses élèves et il se remémore par la même occasion le passé de l’avocat. Cette histoire est inspirée de la vie de deux hommes qui souffrirent à tort de l’accusation de collaboration. |
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