Le Chat, Tome 18 : La bible selon le chat
de Philippe Geluck

critiqué par Catinus, le 8 octobre 2013
(Liège - 72 ans)


La note:  étoiles
Geluck et Dieu ont encore frappé
Geluck a encore frappé ! Et fort, même ! Un grand album, format A 4, mais coupé en deux, soit deux livres (comme indiqué dans les images ci-contre).
Soit deux pour le prix d’un ! Oufti !
Ce qu'il y a de plus frappant et désopilant dans le personnage du Chat, c’est son côté suffisant, satisfait en toutes circonstances, dans tout ce qu’il fait même les trucs les moins avouables. Comme dans la planche « Planque-toi, vieux. Si on me trouve avec un mouton au lit, ma réputation est faite. «

Quelques considérations :

- Il faut le faire : il parvient à caser dans le même dessin Sheila et Brel (cherchez l’erreur !).
- La nana de Dieu est en fait la mort. Elle dit : « Je te rappelle que sans la mort, la vie n’existerait pas ». Trop fort !
- Geluck n’a pas peur du sacrilège : Dieu dit « Que celui qui ne s’est jamais trompé me jette la première pierre et sur cette pierre je bâtirai mon église ».
Autrement, l’album n’est pas outrageusement offensant pour qui que ce soit. Pour autant que l’on ait un chouïa d’humour … Sachez enfin que Dieu a confié à Geluck ses meilleurs commandements dont « Vive l’humour ! «
The end : « Dieu ne Bouddah pas son plaisir et s’en Allah car il n’y Yaveh plus rien à dire «.