L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea
de Romain Puértolas

critiqué par Ndeprez, le 28 septembre 2013
( - 48 ans)


La note:  étoiles
Le fakir aurait mieux fait de rester chez lui.
Je suis passé TOTALEMENT à côté du livre, je n'ai pas accroché du tout à cette histoire de Fakir bloqué dans une armoire IKEA alors qu'il voulait y acheter un lit à clous et qui va faire le tour de l'Europe.
Le roman se veut burlesque , il est juste plat , parfois on rit un peu bien sûr mais il n'y a rien d'étonnant à part peut être son titre et sa couverture.
Les personnages sont assez fades et paradoxalement trop sages pour que le texte gagne en folie.
Le nouvel obs a comparé cet humour à celui des Monty Python , je doute que ce critique ait déjà visionné un film des humoristes anglais.
Humour compliqué 1 étoiles

Livre ouvert puis refermé au bout de 50 pages...
Humour à revoir, c'est mon ressenti.

.

Jordanévie - - 49 ans - 3 octobre 2024


Moui, sans plus 5 étoiles

Même si cela n'a pas été la lecture de l'année, j'ai quand même réussi à apprécier un minimum ce roman. Cela partait pourtant assez mal car je n'ai vraiment pas accroché aux premiers chapitres mais, une fois que l'intrigue décolle, j'ai fini par me laisser embarquer dans cette histoire malgré son scénario improbable. Je me suis également attaché au personnage principal même si, là aussi, cela n'a pas été le cas dès le début et même si certains (presque tous en fait), personnages secondaires sont clichés il y en a quelques-uns qui sortent un peu du lot.

L'humour par contre n'est pas terrible, certaines situations sont certes amusantes mais, à part pour quelques brefs moments, je l'ai trouvé lourd et l'auteur use, et surtout abuse, du comique de répétition (mettre le mot "sacré" à chaque fois qu'il y a le mot "vache" par exemple, c'est déjà pas vraiment drôle une fois alors tout un texte...), je comprend le fait d'avoir voulu écrire un récit décalé mais parfois trop c'est trop. Les bons sentiments dégoulinants de mièvrerie m'ont également laissé de marbre et pourtant je suis tout a fait d'accord avec l'auteur sur la situation des migrants qui est vraiment terrible mais le traitement est assez maladroit.

Au final, ce livre ne m'a ni conquis ni déplu, il y a quelques idées sympathiques et le fait que l'intrigue ne soit pas crédible ne m'a pas dérangé au contraire cependant il est handicapé par un ton qui se veut humoristique mais qui tombe à plat et des leçons de morale loin d'être subtiles, je ne pense donc pas qu'il me laissera un souvenir bien tenace.

Koolasuchus - Laon - 35 ans - 17 juin 2021


Le Fakir aurait pu rester dans l'armoire 3 étoiles

Ben désolé, ce n'est pas hilarant du tout ! Je me suis forcé à finir, alors que je m'ennuyais ferme avec ce bouquin. L'auteur tente des vannes à la San Antonio, mais c'est d'un plat, c'en est pitoyable. Quand à l'histoire, plutôt original au début, mais alors à la fin c'est mauvais, comme si l'auteur ne savait pas comment finir.
A oublier !

Pierraf - Paimpol - 67 ans - 21 janvier 2020


Pas si mal... 7 étoiles

Finalement, je me suis laissé prendre par cette histoire aux personnages stylisés, à la façon des contes de Voltaire. La fin (les 30 dernières pages) sont bien trop mièvres et moralisatrices à mon goût, mais pour le reste, à quelques lourdeurs près, je m'y suis bien amusé !

Cecezi - Bourg-en-Bresse - 44 ans - 6 décembre 2018


Loufoque. A l’image du titre. 4 étoiles

Avec un titre pareil on se doute bien qu’on ne va pas lire du Proust. De fait …
Romain Puertolas louche plutôt du côté du Suédois Jonas Jonasson avec ses « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » ou « L’analphabète qui savait compter », titres à ranger dans la même catégorie de loufoquerie. Pour autant, le but ; faire sourire, voire rire, n’est pas forcément aussi bien atteint. Il manque une petite étape, un truc qui puisse nous laisser à penser qu’il y a quand même quelque chose derrière tout ça. Là, pas vraiment. Un peu comme si Romain Puertolas avait trouvé le titre et avait ensuite cherché à écrire quelque chose qui cadre avec le titre. D’où une succession d’évènements tous plus improbables les uns que les autres, bien souvent mâtinés de « bon-sentimentalisme ».
Un authentique (bien que trafiqué) fakir indien du Rajasthan débarque à Roissy avec en poche une photocopie recto d’un billet de cent euros qui devrait d’après lui suffire pour ramener une planche à clous en kit (sic !) qu’il a vu dans un catalogue Ikea à tout juste en dessous de cent euros. Il a son billet retour pour le lendemain, pas de temps à perdre.
Bien entendu, du temps il va en perdre, sa photocopie de billet (recto) de cent euros va lui poser également quelques soucis mais il va voyager – et pas qu’un peu – au fil d’évènements toujours plus grotesques. Entre temps, on aura parlé (parce que croisé) migrants, misère, sans que ce soit réellement convaincant.
Beaucoup de jeux de mots sur les noms (imaginez avec le nom d’un fakir les perspectives ouvertes !) ne crédibilisent pas davantage l’œuvre.
Une pochade. Rien de plus. Jonas Jonasson définitivement fait mieux dans le genre ou, pour rester en Inde, Vikas Swarup.

Tistou - - 68 ans - 17 novembre 2017


Il me reste une pièce. C'est normal? 5 étoiles

Comme pour le montage d'une armoire IKEA, la lecture de ce livre m'a fait passer d'instants béats à tenter de comprendre la notice -c'est quoi, ça?- à des énervements contenus quand trop, c'est trop. Au final, une certaine satisfaction à l'avoir fait, reconnaissant l'aspect détente et la qualité moyenne de l'objet. Il me reste juste une pièce que je n'ai pas su placer. Elle doit stabiliser le tout, certainement. A prendre comme ça vient, sans trop se poser de questions. On aura compris la démarche de l'auteur, celle d'amuser sans prétention.

Hamilcar - PARIS - 69 ans - 11 mai 2015


Insipide 3 étoiles

Loufoque vous avez dit loufoque ? Voilà en un seul mot le résumé de ce court roman. L’idée de départ, les personnages, le fil de l’histoire, tout est conditionné dans le sens de l’absurde. Mais ce qui fait son originalité au début, devient très vite lassant et ne tient pas sur la longueur, pourtant réduite du livre.
Avec une écriture très simple, des acteurs peu sympathiques, Romain Pertuolas nous entraîne dans son délire qui n’a ni queue ni tête, et auquel je n’ai pas du tout adhéré. Je suis resté en dehors du coup dès les premières pages.
L’auteur ne semble avoir utilisé aucun plan pour construire le scénario de son aventure. Il donne l’impression d’inventer les nouveaux événements au fil de ses lignes. Et pour que son récit ait une quelconque logique, il utilise à outrance des raccourcis faciles et des péripéties invraisemblables, qui font de son « Fakir » un capharnaüm d’idées saugrenues qui m’a profondément ennuyé.
Pour moi, le véritable point noir de ce livre est qu’il n’a aucun intérêt, à part peut-être de faire sourire (à de très rares instants). Malgré les promesses de certaines critiques, j’ai passé un moment insipide. Il est des livres qui magnifient le temps, d’autres qui font passer le temps, celui-ci m’a plutôt fait perdre mon temps…

Killing79 - Chamalieres - 45 ans - 11 mai 2015


Burlesque navrant 2 étoiles

Voilà bien une couverture et un titre réussis ! Atypiques, j'ai immédiatement pensé à un roman d'Arto Paasilinna (Le bestial serviteur du pasteur Huuskonen) avec un titre à rallonge, de l'humour, des pérégrinations hasardeuses.
La comparaison s'est très vite arrêtée là. Si j'ai souri la première fois que j'ai lu « prononcez... », j'ai vite trouvé le procédé lourd.
La suite n'a ni queue ni tête, n'est même pas drôle et je rejoins complètement Ndeprez dans sa critique.
Un court voyage pour le fakir mais trop long pour le lecteur.

Marvic - Normandie - 66 ans - 10 mai 2015


à éviter 1 étoiles

à part la typographie sympathique dans certains chapitres, rien à tirer de ce livre.
Lourdingue ("Lavash... sacrée...", pfiou...), mal écrit, histoire superficielle abordant superficiellement tous les sujets...
bref, je ne comprend pas l'engouement qu'a provoqué ce livre, mais alors pas du tout.
L"anti-thèse de la littérature.

Ucca - - 42 ans - 14 février 2015


Peut faire mieux... 5 étoiles

Je l'ai lu malgré les critiques que j'avais lues... De fait ça commence bien et puis au fur et à mesure on est déçu, on continue tout de même pour voir jusqu'où ça va aller... Dommage!

Macapat - - 68 ans - 19 août 2014


Un fakir qui ne vaut pas un clou ! 2 étoiles

Prenez Les fabuleuses aventures d'un Indien malchanceux qui devint milliardaire de l’indien Vikas Swarup + Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire du Suédois Jonas Jonasson, mélangez bien et vous obtenez L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea … Pour l’originalité vous repasserez …
Il faudrait qu’on m’explique comment on peut trouver désopilant ce roman low cost, rempli de clichés ad nauseam. Il offre un humour tellement bas de gamme que les bras m’en sont tombés.
Consternation à tous les étages : au niveau de l’humour ça oscille entre jeux de mots insipides et blagues carambar, et au niveau du style on atteint le summum de la platitude.
Quand je pense qu’il a fallu couper des arbres pour imprimer ce livre, ça me déprime.

Monde imaginaire - Bourg La Reine - 51 ans - 7 mai 2014


Une histoire en kit, avec du bon... Et du moins bon ! 6 étoiles

"L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea" est une histoire drôle et attachante, relatant les péripéties du fakir-arnaqueur dans ce qui ne devait être au début qu'une simple visite dans un Ikea français, mais qui se révèle être au final un tour du monde et quelques leçons de vie.
Malheureusement, l'histoire est un peu gâchée par l'auteur qui souffre d' une envie compulsive de montrer qu'il a de l'humour, en mettant à tout-va des jeux de mots, des blagues, de figures de style humoristiques, etc... Le livre s'en serait mieux sorti avec la moitié des blagues en moins ! Le récit devient vite lourd, et loin de le rendre plus attachant et drôle, cela ne le rend que plus vide, et lui enlève du crédit...
En dehors de ça, l'histoire est sympathique, on ne peut s'empêcher de sourire face à l'infortune de ce fakir, et même si le livre est un peu prévisible et qu'on y retrouve une dimension "Disney" (rencontres improbables, morales puériles et histoire un peu trop sucrée), on y prend quand même du plaisir.
Mais que cela serve de leçon à l'auteur : à trop vouloir faire rire, on fait fuir...

Bonne lecture !

Stitch - - 36 ans - 6 mai 2014


fakir… pour rire 10 étoiles

Drôle de voyage, en effet. Drôle de fakir, aussi, qui n’hésite pas à faire part de ses tours (et détours) pour arriver à tromper le chaland. Tout part du voyage d’un "véritable" fakir du Rajasthan, venu en France se fournir chez Ikea (qui refuse d’ouvrir des magasins en Inde) d’un non moins véritable lit à clous en kit. Pour seul pécule, il dispose d’un billet de cent euros, imprimé d’un seul côté, avec lequel il va devoir régler ses frais de transport, de bouche et… de couche. Hélas, ses plans vont être sérieusement contrariés par sa méconnaissance des us et coutumes du doux pays de France et de ses taxis parisiens. Inspiré par "L’armoire volante", un film français qui avait fait le bonheur des salles obscures dans les années 1950, ce roman jubilatoire nous emmène d’Europe en Afrique aller-retour, à la rencontre des gens du voyage et autres migrants volontaires ou forcés que rencontre notre indien enturbanné au cours de son circuit périméditerranéen. De l’humour en veux-tu en voilà, mais aussi une belle leçon d’humanisme au-delà des multiples invraisemblances qui ne tromperont personne. D’ailleurs, les fakirs et leurs pouvoirs extraordinaires, moi j’y crois. Pas vous ?

Jfp - La Selle en Hermoy (Loiret) - 76 ans - 2 mars 2014


Vraiment pas "prise de tête" 7 étoiles

Ne cherchez pas un quelconque réalisme ni une quelconque logique à cette histoire (non, Ikéa n’a jamais vendu de lit à clous pour les fakirs !) et laissez vous entrainer par l’humour absurde de ce récit.

C’est un peu tiré par les cheveux, les jeux de mots sont un peu faciles, suivre les aventures de notre fakir (qui d’armoire en malle, telle une chenille de cocon en chrysalide, se transforme en écrivain-papillon) est assurément une fable un peu niaise mais la lecture est plaisante et ne vous donnera pas mal à la tête, d'autant moins que le vocabulaire et la syntaxe sont du niveau collège.

Romur - Viroflay - 51 ans - 27 février 2014


Moi j'ai passé un bon moment 8 étoiles

Ce livre m'a bien fait sourire. J'aime beaucoup ce genre d'enchainement tout à fait improbable, mais qui, si ils sont bien gérés, peuvent paraitre presque possible!!
Un vrai bonne blague ce livre. Bien entendu, on ne parle pas de grande littérature, mais d'un livre divertissant et souriant.
Ce personnage atypique qui débarque chez Ikea pour un lit à clous, c'est très drôle. Il y a plein de clins d'oeil à la vie de tous les jours, et c'est chouette.
Après une longue journée de boulot, détente garantie:-)
Moi je le conseille à ceux qui aiment une lecture un peu loufoque par moment!!

Verosalie - - 46 ans - 24 février 2014


Doubitchou, coproculture livresque. 1 étoiles

Ce livre m'a été offert ce Noël par un ami bien intentionné qui m'en a souhaité "bonne lecture" avec un sourire malicieux ! Vous êtes caustique Mr. Preskovitch ! Bon il va donc me falloir trouver un "chien de ma chienne" pour son prochain anniversaire.
Cher Arundhati, ce livre dépasse de beaucoup le record de l'année, et bien que le siècle soit très loin d'être fini, je pense qu'il faudra frapper très fort pour faire pire ! Donc le livre le plus nul du siècle.
Un chroniqueur a comparé cette vague prose aux péripéties monty-pythonesques ? Ca frôle l'injure ! Mais je suis d'accord avec Ndeprez, celui qui s'est permis cette comparaison n'a jamais du voir une production des MP. D'ailleurs la presse dithyrambique sur ce "Fakir …" n'a probablement pas lu le livre, juste sans doute, comme d'hab', le dossier de presse !... Impossible autrement !
Rien de burlesque, rien de déjanté, rien d'onirique ici… Seulement des jeux de mots plats et vaseux, des incongruités primaires (primaires en cela qu'elles sont involontaires, cf. le fameux "bled" – et puisque le Fakir est indien, son bled est sans doute composé de teepees ?), une histoire sans imagination, inodore et insipide, d'une fadeur dépassant l'entendement. Quant aux sentiments généreux sur les "clandestins", ils auraient (d'après certains sites journalistiques) été insufflés par l'éditeur … Il faut bien rester dans la mouvance bien-pensante consensuelle pour être vendeur et attirer le gogo-bobo. Le mercantilisme est bien loin de la générosité.
Reste une excellente édition, belle typographie, bonne mise en page, pas de faute d'orthographe relevée (ce qui ne veut pas dire qu'il n'y en a pas), du bel ouvrage. Mais ce n'est pas suffisant pour sauver l'affaire.

Homo.Libris - Paris - 58 ans - 4 janvier 2014


Pas mal... quoique! 5 étoiles

Ce roman débute à une vitesse faramineuse, le lecteur est pris dans le rythme et l'écriture bouillonnante. Puis, on ne sait par quel subterfuge, la magie n'opère plus et on commence à regarder combien de pages est ce qu'il nous reste à lire.

Je l'ai fini il y a un peu plus d'un mois et ne m'a vraiment pas laisser un souvenir impérissable comme quoi, la valeur accordée par les médias n'est pas toujours la même que la valeur accordée par les lecteurs lambda. Catégorie à laquelle je m'associe!

MEloVi - - 40 ans - 16 décembre 2013


Potacheries 4 étoiles

Ce récit est composé de petits chapitres courts qui contiennent des plaisanteries douteuses sur des noms propres qui répétées deviennent vraiment lassantes. Les situations sont caricaturales, les personnages sans nuance, les quiproquos téléphonés, ... Je sauve quelques sentiments généreux d’aide à son prochain de la part de différentes personnes, une esquisse de la mauvaise foi des États envers les clandestins que nos pays riches font rêver ou l’explication de quelques truquages de magicien.

L’histoire est celle d’un fakir qui vient acheter un tapis à clous en France chez Ikéa et qui n’a d’autre moyen de paiement qu’un faux billet de 100€ imprimé d’un côté et retenu par un élastique et qui va d’aventures rocambolesques en rencontres improbables à travers l’Europe en 9 jours qui vont changer sa façon d’envisager sa vie.

Rien d’inoubliable.

IF-1113-4116

Isad - - - ans - 17 novembre 2013


Le plus mauvais livre de l'année... 1 étoiles

J'ai hésité à critiquer ce livre, j'avais peur de manquer de mesure.
Ce qui me désole le plus, c'est qu'il se vende si bien (et je dois l'avouer, de m'être fait gruger en l'achetant).
Outre le fait que l'auteur est le roi des vannes à deux balles, c'est une écriture indigente, un récit sans imagination, où les clichés s'empilent à une vitesse effarante. Les personnages sont pitoyables et méprisés, et il y a tellement d'approximations dans ce roman fainéant que ça en devient presque un jeu de les noter.
Deux petits exemples :
- le fakir pense de temps en temps au "bled" (!)
- Une valise contenant 100 000 euros est pleine à craquer de liasses de 10 billets de 500 euros (hormis le fait que les liasses devraient être de 20 billets, ça ne fait jamais qu'une pile d'une dizaine de centimètre de haut).
Bien sûr, ce ne sont que des détails, mais tout est du même niveau de dilettantisme.
Consternant...

Arundhati - - 63 ans - 15 novembre 2013