Le petit ami du Louvre
de Giulia d' Anna Lupo, Guillaume Kazerouni

critiqué par JulesRomans, le 31 octobre 2013
(Nantes - 65 ans)


La note:  étoiles
10 cela s'écrit comment en hiéroglyphes ?
Quatre fois par an (depuis le dernier trimestre 2011), les adhérents de l’association "Les Amis du Louvre" se voient offrir pour leurs éventuels enfants, voilà la reprise de certains documents vulgarisateurs à destination des jeunes, enrichis d’autres et sans "Les trois grâces" de Cranach. Élimination qui interroge, pour faciliter l’entrée de l’ouvrage dans les bibliothèques d’école, a-t-on fait le choix de ne pas mettre ce qui aurait suscité un rire gêné et à répétition (les trois femmes représentées étant en tenue d’Êve).

Chaque œuvre se voit consacrée 8 pages. On trouve depuis l’Égypte antique jusqu’au XVIIIe siècle compris : "le Scribe accroupi", "les Taureaux de Khorasard", "le Gladiateur Borghèse", "le Baptistère de Saint-Louis", "les regalia de France", "le dais de Charles VII", "la Joconde", "Persée secourant Andromède", "le Tricheur à l’as de carreau", "la Marquise de Pompadour". On apprécie en particulier "le Baptistère de Saint-Louis" qui montre comment une œuvre conçus dans une civilisation peut être Rappelons au passage le livre sur l’affaire du vol de "la Joconde" de Jean-Yves Le Naour, que nous avons présenté, fait fi du prétendu patriotisme du voleur que "Le petit ami du Louvre " est prêt à lui faire grâce.

On apprécie que l’œuvre présentée soit mise en regard d’autres généralement mais pas toujours de la même époque. Les prolongements sont habiles ainsi "le dais de Charles VII" en connaît sur les métiers à tisser et la notion de symétrie, "le Tricheur à l’as de carreau" propose de réfléchir en particulier aux effets de lumière. Des jeux et des activités diverses (dont la mise à leur place d’autocollants) permettent de donner un caractère ludique à l’ouvrage tout en consolidant les idées présentées.