Les origines mythologiques des contes de Grimm, des mystères du Nord aux forêts de l'enfance
de Jérémie Benoît

critiqué par JulesRomans, le 24 août 2013
(Nantes - 66 ans)


La note:  étoiles
Jérémie Benoît se Grimm
L’ouvrage souligne l’importance du héros-guerrier, devenant parfois sous une forme secondaire le troisième frère. Il évoque également le fait que la sorcière ou l’ondine sont parfois des voleuses d’enfant.

Pour les frères Grimm, c’est la mythologie germanique païenne qui a donné les contes. Toutefois un des ressorts du mythe, en l’occurrence la faute, a disparu dans les contes. Ces récits sont parfois christianisés avec l’apparition de figures religieuses comme Frère Loustic, Saint Christophe ou Saint Pierre.

Les origines mythologiques des Contes de Grimm rappelle de façon simplifiée les fonctions définies par Propp. Il essaie de trouver les caractéristiques physiques, morales et de modes de vie (dont les lieux spécifiques où ils résident) de personnages comme les nains, les géants, les sorcières, les ondines ou les fantômes … On apprend que le mot "cauchemar" provient du Mahr, un fantôme qui tourment les hommes dans les mythes germaniques. Dans certains contes médiévaux, on voit les elfes remplir des fonctions semblables à celles du Mahr. Le diable et ses trois cheveux d’or est disséqué à partir du rôle du passeur et du diable.

Jérémie Benoît fait souvent allusion aux recherches menées par Claude Lecouteux, on aura plaisir à trouver, sous les plumes de Claude et Corinne Lecouteux, des adaptations du point de vue de la langue et non de la taille ou du sens de contes médiévaux dans le livre "Contes, diableries et autres merveilles du Moyen Âge" sorti en 2003.