Crictor
de Tomi Ungerer

critiqué par JulesRomans, le 27 août 2013
(Nantes - 66 ans)


La note:  étoiles
Un boa faisant feu de tout bois
Cet album situe son action dans une petite ville française durant la Belle Époque. C’est un jeu sur les formes d’un serpent qui nous est offert. Le boa constrictor appelé Crictor rend de multiples services à sa propriétaire (une institutrice âgée) ou à des enfants (leur servant par exemple de corde à sauter ou de toboggan).

On note que le serpent prend en particulier la forme d’une douzaine de lettres majuscules d’imprimerie ou de chiffres. On pourra inciter le jeune lecteur à dessiner, sans repasser sur un trait, d’autres lettres ou chiffres que ceux donnés ou à imaginer d’autres contorsions pour le serpent qui lui donneraient l’apparence d’un objet.

On fera le lien entre "Crictor" et des articles de presse, des ouvrages documentaires ou des fictions (comme "J’ai adopté un crocodile" de Thierry Dedieu chez Gulf Stream) qui racontent les dangers à garder dans un espace privé certains animaux exotiques.
Il est bon de savoir qu’au tout début du vingt-et-unième siècle, s’est ouvert à Strasbourg un musée consacré uniquement à Tomi Ungerer, né en 1931 dans la capitale de l’Alsace.