Les cendres de la Fenice
de Lucien d' Azay

critiqué par Cyclo, le 16 août 2013
(Bordeaux - 78 ans)


La note:  étoiles
Venise la belle
Lucien d'Azay est un fervent de Venise où il a vécu longuement. Mais plutôt que d'écrire un enième récit de voyage, ou un descriptif précis, il préfère nous livrer des notes écrites sur place et provenant autant de ses observations ( Au Musée Correr, Le Rialto, au Lido, seins vénitiens, gondoles) que de ses lectures : il convoque tour à tour Chateaubriand, Stendhal, D'Annunzio,Henri de Régnier, Sollers, Balzac (une formidable analyse de sa nouvelle "Massimilla Doni"), ou Julien Gracq, dont il montre tout ce que son roman "Le rivage des Syrtes", doit à sa connaissance de Venise. On se promène donc dans la littérature, dans le paysage vénitien et dans l'art avec un bonheur parfait.
Venise mérite ce genre de livre, d'hommage et "Les cendres de la Fenice" peut figurer, sans démériter, à côté des livres que lui ont consacré d'autres écrivains français plus connus, comme Morand, Sollers, Rezvani.