Oursons et Chinese blues
de Renaud Mercier

critiqué par Icynico2000, le 6 août 2013
( - 53 ans)


La note:  étoiles
La suite de "Un ourson à Taipei"!
L'auteur de "Un ourson à Taipei" nous revient avec ce "polar bear" n°2. On y retrouve notre héros, le jeune serial killer reconverti en agent de renseignement et tueur à gages, en route pour une deuxième mission à Taiwan. Cette fois, il y tombe amoureux pour de bon. L'intérêt de l'auteur pour le monde des Chinois transparaît bien sûr ici: il aime démonter les méandres de l'âme asiatique. Le personnage principal (nulle part nommé!) regarde le monde à travers son regard de schizophrène et s'arrête là où le commun des mortels ne prête plus attention aux détails. Mais le roman reste avant tout une lecture d'été, facile et accessible; ce qui touche le lecteur, c'est peut-être, en plus de l'exotisme chinois, le soin mis à l'écriture, et qui tranche un peu avec les règles du genre des romans d'espionnage.