Yellow birds
de Kevin Powers

critiqué par Anonyme3, le 22 juillet 2013
( - - ans)


La note:  étoiles
Kevin Powers avec son premier roman, "Yellow Birds", nous écrit un Chef-Œuvre d’une puissance et d’une délicatesse insoupçonnables, sur la guerre et ses ravages psychologiques. Coup de ♥ ♥♥ ♥ ♥♥ ♥….. A ne surtout pas rater!
Biographie de l'auteur:

Voir onglet biographie.

Quatrième de couverture:

Bartle, 21 ans, est soldat en Irak, à Al Tafar. Depuis l’entraînement, lui et Murph, 18 ans, sont inséparables. Bartle a fait la promesse de le ramener vivant au pays. Une promesse qu’il ne pourra pas tenir… Murphy mourra sous ses yeux et hantera ses rêves de soldat et, plus tard, de vétéran.

Mons avis:

+: Roman superbement bien écrit par Kevin Powers et admirablement bien traduit par Emmanuelle et Philippe Aronson à qui je tire mon chapeau. Histoire où deux soldats inséparable, Bartle 21ans et Murphy 18 ans, nous entrainent de plein fouet au beau milieu d’Al Tafar en plaine guerre d’Irak, passionnante, émouvante et sublimement bien racontée, grâce au style d’écriture et de narration brute de décoffrage et simple de compréhension. Ces chapitres en forme de flash-back, indispensables à l’histoire et impeccablement réalisés ne présentent aucune fausse note. Belle première de couverture.

-: Résumé de la quatrième de couverture trop succincte et pas assez accrocheuse à mon goût. Thème du roman, « la guerre d’Irak » est assez dur, donc au final à ne pas mettre entre toutes les mains (A déconseiller au -12ans et aux prudes.).

Conclusion:

Kevin Powers, diplômé de littérature, s’est enrôlé dans l’armée Américaine et a combattu en Irak entre 2004 et 2005. Suite à cette dure, irritable et insaisissable année de combat en Irak, Kevin Powers, se met à écrire, un certain "Yellow Birds".

L’auteur (Kevin Powers) nous pond, avec Yellow Birds, un roman de guerre, sur les ravages psychologiques qu'elle engendre, somptueux, sobre, sans pathos et d’une finesse à toute épreuve. Son histoire d’une beauté insoupçonnable où deux soldats inséparables, Bartle 21ans et Murphy 18 ans, nous entrainent au beau milieu de la région d’Al Tafar, en Irak, un pays en proie à la guerre.

Il (Kevin Powers) réussit une chose rare; émouvoir, horrifier et passionner le lecteur de bout en bout du roman, grâce à son style d’écriture et de narration brute de décoffrage et simple de compréhension.

Merci, Mr Kevin Powers, pour ce Chef-Œuvre, d’une puissance et d’une délicatesse insoupçonnables.

"Yellow Birds", est Le Grand Roman Noir sur la Guerre en Irak (plus précisément sur les soldats Américains en territoire hostile, Al Tafar.).

En un mot, un roman Magistral !

Coup de ♥ ♥♥ ♥ ♥♥ ♥….. A ne surtout pas rater.

Merci à Emmanuelle et Philippe Aronson pour leur traduction impeccable et sans fausse note et aux éditions Stock pour leur publication.

Ps : Critiques élogieuses !

« A Chaque Guerre ses grands livres. », Elisabeth Philipe, Les Inrockuptibles

« Sobre et implacable. », Gilles Heuré, Télérama

« Un hymne Vertigineux. » Nils C.Ahl, Le Monde

« Du Grand Art…Un Chef-Œuvre. », Yann Moix, On va s’gêner, Europe1

« "Yellow Birds" est aux livres de guerre, ce qu'ai "Apocalypse Now" aux films de guerre. » Guy Carlier, On va s’gêner, Europe1

« Extraordinaire. » Christine Bravo, On va s’gêner, Europe1

« Extraordinaire et fascinant. » Isabelle Motrot, On va s’gêner, Europe1

« A ne rater sous aucun prétexte. » Alexandre Fillion, Lire

« La mort ordinaire, La vie extraordinaire. » Marie-Laure Delorme, Le JDD

« Puissamment Poétique. », Patrick Williams, Elle

« La Guerre a fait de Kevin Powers un écrivain. » Philipe Lançon, Libération

« Epoustouflant. » Nicolas Ungemuth, Le Figaro Magazine

« Un nouveau grand de la littérature. » Nathalie Lacube, La Croix

« Sa prose a une densité rare. » Eric Neuhoff, Le Figaro Littéraire

« Une description implacable des ravages intimes de la guerre. » André Clavel, L’Express

« D’une beauté fauve, le livre d’une jeunesse sacrifiée. » Oriane Jeancourt Galigani, Transfuge

« Kevin Powers a écrit le "À l'ouest rien de nouveau", des guerres américaines en terre arabe. » Tom Wolfe

« Roman de guerre, sobre, sans pathos et d’une finesse à toute épreuve.… En un mot, Magistral ! », Valou sans nom, Critique Libre.Com

« La guerre : l’épuisement des corps et des âmes, la peur… terrible…la peur!... Chantez Yellow Birds ! » Lectrice, Foxie "Vie en Livres" sur Amazon.fr

« Percutant!! », Matthieu de la FNAC Saint-Maximin, Coup de cœur FNAC.Com

« Yellow Birds est un roman qui inspire le respect…S'il n'y avait qu'un seul roman à lire, ce serait vraiment celui-là. », meellylit.com

« Un grand roman. », Bricabook.fr

« Un roman d’une force extraordinaire. », Librairie, Mots et Cie à Carcassonne

« Plus qu'un nouveau témoignage sur ce conflit abscons et dévastateur…Un texte d'une poésie rare. » Mr David Rey, Librairie La Manœuvre à Paris

« Un immense coup de cœur! », Mlle Emilie Pautus, Librairie Atout-Livre à Paris

« Voyage au bout de l'enfer et au bout de soi même… Catégorie chef d’œuvre. », Fabrice Baumann, Decitre.fr
Broyer les âmes ! 9 étoiles

Kevin Powers (1980- ) est un auteur américain et vétéran de la guerre d'Irak.
En 2012, il publie son premier roman "Yellow birds" dans lequel il fait le récit en partie autobiographique de sa vie de soldat sur le front irakien, puis de l'impossible retour à la vie civile.
Ce roman est classé parmi les 10 meilleurs livres de l'année par le New York Times.

Bartle et Murph sont deux jeunes hommes désoeuvrés qui décident de s'engager dans l'armée US pour aller combattre en Irak. Ils rejoignent un régiment commandé par le sergent Starling, soldat d'expérience.
Bartle - 21 ans - a fait une promesse à la mère de Murph; ramener son jeune ami de 18 ans vivant.
A Al Tafar (Irak) les 2 amis vont rencontrer l'Enfer. Une nature aride, une chaleur accablante et une population hostile.
La mort devient une compagne envahissante, les corps sont usés, le mental s'effrite aux limites de la folie.
Murph ne résiste pas, la folie l'envahit et le conduit à une mort certaine, atroce.
Bartle revient à la maison vivant mais.... mort. C'est un jeune homme psychologiquement détruit qui investit sa chambre d'enfant. Il fuit le monde, tente de retrouver un semblant d'humanité mais les souvenirs le hantent .

Un roman semi autobiographique puissant, qui mêle poésie et ultra violence de la guerre.
La force de l'oeuvre réside dans la souffrance des âmes plutôt que celle des corps.
On se demande qui de Murph ou de Bartle est le plus vivant .
Je n'ai pu m'empêcher de penser à "Voyage au bout de l'enfer " ( film de Michael Cimino)
Roman adapté au cinéma en 2017.
Un moment de lecture poignant , intense .

Frunny - - - ans - 30 août 2025