Ici brûle ma chandelle
de Liz Curtis Higgs

critiqué par BBelle, le 18 juillet 2013
(Joliette (Québec) - 58 ans)


La note:  étoiles
La vie à Édimbourg en septembre 1745, à l’arrivée du prince Charlie
Quatrième de couverture :

« Lady Élisabeth Kerr est la dépositaire d’un secret. Née dans les Highlands, puis mariée à un gentilhomme d'Édimbourg, elle demeure fidèle aux rites ancestraux, même si des doutes et des peurs s’agitent douloureusement en elle.

Son mari, Lord Donald, possède également ses secrets, bien dissimulés aux yeux de sa famille, mais que l’on murmure en ville.

La mère de Lord Donald, la douairière Lady Marjory, cache de l’or sous son plancher et de la culpabilité dans son cœur. Bien que ses deux passions dominantes soient de préserver son rang dans la bonne société et de choyer ses fils, les nombreux regrets de Majory, enterrés dans le cimetière de Greyfriars, continuent de la tourmenter.

Un par un, les secrets de la famille Kerr émergent au grand jour alors que le séduisant prince Charlie et son armée rebelle entrent à Édimbourg en septembre 1745, résolus à s’emparer de la couronne.

Une histoire intemporelle d’amour et de trahison, de perte et de rédemption, ayant comme toile de fond l’Écosse du dix-huitième siècle, « Ici brûle ma chandelle » illumine le côté sombre de l’âme humaine, tandis que l’espoir, plus rayonnant qu’une chandelle, éclaire le chemin du retour au foyer. »


J’adore les romans historiques de cette auteure. Madame Curtis Higgs se documente de façon impressionnante et remarquable pour écrire ses romans. À la fin de chacun d’eux, elle nous raconte ses voyages en Écosse pour documenter son écriture, elle nous offre des pistes de réflexion pour chaque chapitre, elle nous fait part de ses sources l’ayant inspirée ou aidée à l’écriture, et elle nous offre même les adresses de sites Internet afin de prolonger notre voyage imaginaire en Écosse. Tout ceci fait que l’on vit littéralement avec les personnages, on a l’impression d’être l’un(e) des leurs, on souffre, on rit et on aime avec eux… Pour ma part, le seul point faible de ce roman par rapport aux quatre autres (Une épine dans le cœur, Belle est la rose, L’honneur d’un prince et La grâce à tes yeux) est la lenteur de l’histoire à vraiment démarrer. J’ai trouvé la première moitié du livre plus difficile que les précédents livres au niveau du rythme, où l’on attend patiemment que l’action démarre, ce qui survient enfin vers le milieu du livre. Ensuite, j’ai dévoré d’une traite le reste du roman et je me languis de lire la suite…

Questionnement : ce roman est noté « Tome 5 » et, outre le fait que ce soit un roman historique se déroulant en Écosse, je ne vois pas le lien avec les quatre précédents romans… L’histoire se déroule une vingtaine d’années avant le début du Tome 1. Peut-être verrons-nous ce lien avec le Tome 6…

Ma suggestion musicale inspirante durant la lecture :
- Tous les CD de Loreena McKennitt
- « Echoes in the Glen » Solitudes (Dan Gibson)