Carrare
de Célia Houdart

critiqué par Marvic, le 10 juillet 2013
(Normandie - 66 ans)


La note:  étoiles
Finement ciselé
C'est d'une écriture d'une grande douceur, d'une plume légère que Célia Houdart nous emmène en Italie, partager quelques semaines avec Marian, juge au Parquet de Sienne. Andréa, son époux, diplômé en culture asiatique, recherche un poste de professeur d'hindi. Quant à leur fille, Léa, lycéenne en horaires aménagés, elle prend le train deux fois par semaine, pour aller sculpter le marbre à Carrare.
Marian travaille sur le procès de Marco Ipranossian, arménien emprisonné depuis trois ans, pour une accusation de cambriolage avec tentative de meurtre sur un préfet.
Nous croiserons aussi de très jolis seconds rôles, comme la propriétaire de la marbrerie, l'employeur de Marco, restaurateur, le berger...

Et pourtant, pas de grandes scènes, pas de grand spectacle, peu de suspense, il ne se passe "presque" rien dans ce bref roman aux chapitres courts: de brèves rencontres, les doutes de Marian, les descriptions des paysages et de la si célèbrée cuisine italienne.

Mais on est pris par le charme et la douceur de l'écriture nous emportant dans une jolie parenthèse ensoleillée qui a mérité son prix Françoise Sagan 2012.
Le temps de chacun 6 étoiles

C’est un petit livre narrant le quotidien d’une famille italienne le temps d’un procès. Tout est dans l’écriture limpide, l’action n’étant que le quotidien jour après jour pendant qu’un prisonnier attend lui que son innocence soit démontrée par son avocate, la mère de famille.

Yeaker - Blace (69) - 51 ans - 16 avril 2014