Dieu, Shakespeare et moi
de Woody Allen

critiqué par Catinus, le 19 mars 2003
(Liège - 73 ans)


La note:  étoiles
Sacré Woody, va !
Woody Allen est Juif et New Yorkais. Autant dire que voici un lourd héritage. Difficile d'être plus traqué dans la vie pour un être chétif, hypocondriaque et perpétuellement angoissé. Cerner une telle personnalité multiforme est une tâche guère plus aisée que de capturer un moustique au lasso.

D'ailleurs, le titre de ce livre est suffisamment éloquent. Où se situer entre, d'une part, une des "inquiétudes" créées de toutes pièces par l'être humain >> que John Lennon résumait tellement bien : " God is a concept by which we measure our pain " - "Dieu est un concept à travers laquelle nous mesurons notre douleur d'exister"
Fait oublier les soucis quotidiens 6 étoiles

Rire fait du bien! Woody Allen est mon antidote dans les périodes basses. On le retrouve ici dans ce recueil de nouvelles et d’aphorismes toujours aussi absurde et délirant. Ce n’est pas mon favori de lui (je préfère Pour en finir une bonne fois pour toute avec la culture), mais même un recueil moyen d’Allen reste un bon moment de lecture.

« Pour fomenter une révolution, deux facteurs sont indispensables: quelqu'un ou quelque chose contre quoi se révolter, et quelqu'un pour se révolter. »

Nance - - - ans - 21 septembre 2010