Mon vrai journal
de Yves Messarovitch, Jean-Marie Messier

critiqué par LdS, le 19 mars 2003
(Paris - 51 ans)


La note:  étoiles
Confessions naïves....
Aujourd'hui, Jean-Marie Messier a décidé de repartir à zéro... Voilà ce que l'on peut lire sur la couverture... Il décide de parler, en nous proposant sa vision humaniste et en s’interrogeant sur les responsabilités des chefs d'entreprise, peut-on y lire plus loin. Avec sa tête de bon enfant et son sourire charmeur, J6M nous donne envie de pleurer... De verser une larme de compassion et de tristesse pour cette homme qui n'a pas été gâté par la vie... En nous offrant son témoignage, le lecteur est presque dégoûté car il entend Jean-Marie essayer se déculpabiliser d’une vie luxueuse et outrancière. Sous des airs de faux-semblants, il reconnait à certains moments ses soit-disantes fautes ou erreurs, qu’il ose mettre sur la compte de la naiveté... On aurait pu le croire sincère mais là c’est vraiment prendre les gens pour des demeurés... Lui naïf, on a du mal à l'imaginer, on a vraiment du mal à l’accepter vu sa fonction et ses responsabilités. Sa naiveté a dû fuir depuis longtemps... Après une naïveté risible, il nous propose une vision de la justice sociale, du développpement durable, comme si après une série d’excuses publiques, tronquées et malhabiles, il voulait clamer son dépassement de la situation. Mais alors pourquoi écrire un livre ?
Bref un tissu de malheurs que tout le monde lui envierait !!!