T'es beau, tu sais ?
de San-Antonio

critiqué par ALF, le 26 mai 2013
(Ondres (40) - 44 ans)


La note:  étoiles
Olé !
"Vous êtes le commissaire San-Antonio et vous êtes venu m'assassiner ici ? Enchanté de faire votre connaissance, et bonne chance à vous".

Entouré de sa brave mère Félicie, des affreux Alexandre-Benoit et Berthe Bérurier, et de Marie-Marie, San-A passe des vacances à première vue plutôt calmes au bord de la piscine d'un hôtel grand luxe des îles Canaries.

Pourquoi à première vue me rétorquerez-vous ?

Tout simplement parce que le Vieux, le Tondu, l'a chargé d'éliminer le plus grand (par le talent) tueur à gage en activité. Mission hautement difficile, rendue encore plus compliquée dès la vingtaine de pages passée, lorsque l'assassin lui-même découvre le pourquoi de la présence de ces français hauts en couleur au sein de l'archipel noyé en plein Franquisme.

Bref, on est pas sorti du sable.

Je vous passe le reste, la CIA, un juge gâteux, une famille espagnole aux mœurs bien olé-olé (c'est de circonstance), et des clowns musiciens (si si), pour préciser qu'il s'agit d'un assez bon San-A pour l'époque (pas la meilleure).

Alors certes, on demeure loin des extraordinaires années 60s, qui virent la publication des meilleurs aventures du commissaire, mais ce "T'es beau, tu sais !" fait malgré tout figure de perle en comparaison des médiocres épisodes jalonnant la fin de carrière de Dard (troussée - bagarre Béru / Blanc - Troussée -etc...).

J'ajoute que je ne suis globalement pas fan des pérégrinations exotiques du commissaire, mais qu'il s'agit là d'un avis tout personnel. Certains opus, salués par les aficionados ("Le cri du morpion", "Tango chinetoque", etc...) me lassent assez vite, car étant pour la plupart uniquement basés sur des inventions culturelles et des jeux de mots relatifs au patronymes étrangers, au détriment de l'histoire et du travail des personnages (en somme, rien ne vaut "Votez Bérurier !", "Chez les Gônes", etc...).

Bref, un épisode sympathique de plus pour celles et ceux qui moi souhaitent tout lire, mais sans doute pas l'idéal pour se lancer dans l'oeuvre de Dard.
Travestissement… 7 étoiles

C’est vrai, qu’avec cette épisode, je suis resté perplexe, car si ce n’est le passage, mais il est vrai très drôle, où le Béru et sa dame s’insultent copieusement, l’ensemble m’a paru tiré par les cheveux. Et donne l’impression qu’ici l’auteur sait complait un peu trop à mon goût, dans des élucubrations, des délires…. pour gonfler une histoire à dormir debout . Sans plus !

Pierrot - Villeurbanne - 73 ans - 6 février 2019